"LES MUSULMANS ET LE SEXE" de NADER ALAMI Editions GUMUS

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Recueil de Poésie en Hommage à Jenny Alpha

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Couv "LES PLEURS DU MÂLE" Recueil de Slams d'Aimé Nouma Ed Universlam

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CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions

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Sortie en librairie début mai 2013

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE

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de GISELE SARFATI Editions PLUMES et CERFS-VOLANTS

dimanche, mars 04, 2012

LASYRIE
AFEUETASANG

Source : lepoint.fr en ligne le 4 mars 2012


Syrie:
l'armée du régime bombarde
la ville de Rastane




Samedi, 44 personnes, dont 26 civils, sont mortes dans les violences qui ont fait depuis l'éclatement de la révolte il y a près d'un an plus de 7.500 morts selon l'ONU.
L'armée syrienne bombardait dimanche Rastane (centre) pour tenter d'en chasser les combattants rebelles, au prix de sept morts civils, quelques jours après avoir pris le quartier de Baba Amr à Homs où le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) est toujours interdit d'accès.

Poursuivant leur campagne contre l'Armée syrienne libre (ASL), les troupes ont violemment bombardé des positions rebelles dans le nord de Rastane, à 20 km au nord de Homs, a affirmé à l'AFP Rami Abdel Rahmane, chef de l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH) en dénombrant sept civils tués.

Située sur l'autoroute reliant Damas au nord du pays, Rastane avait été déclarée "ville libre" par l'ASL le 5 février.

De nombreux militants s'attendent à ce que l'armée y concentre désormais son offensive ainsi que sur Qousseir (15 km au sud de Homs), où un civil a été abattu dimanche par un tireur embusqué.

"Il s'agit des deux villes qui concentrent le plus de rebelles dans le centre de la Syrie et on s'attend à ce que ça soit la prochaine étape dans l'attaque du régime contre les déserteurs", a indiqué M. Abdel Rahmane, après la reprise jeudi par l'armée du quartier rebelle de Baba Amr à Homs.

Aux abords de ce quartier assiégé et pilonné pendant près d'un mois et qui connaît une crise humanitaire aiguë, un convoi de sept camions chargés d'une aide d'urgence du CICR attendait pour le troisième jour consécutif le feu vert du régime pour entrer.

Les autorités ont avancé des raisons de sécurité, en particulier la présence de bombes et de mines sur la chaussée, pour justifier ce délai.

Des journalistes de la chaîne officielle réalisent toutefois des reportages à Baba Amr, "désinfecté" selon eux des "groupes terroristes armés".

Le CICR a pu cependant distribuer dimanche de l'aide dans un village où sont réfugiés des habitants de Baba Amr.

"Nous avons commencé la distribution d'aides dans le village d'Abel, situé à trois kilomètres de Baba Amr", a précisé le porte-parole du CICR à Damas Saleh Dabbakeh, indiquant que des aides allaient être distribuées à Inchaat, un autre quartier de Homs.

D'après des militants, le régime cherche à cacher ses "crimes". "Nous sommes sûrs qu'ils veulent prendre leur temps pour enterrer ou brûler les cadavres et effacer les traces de leurs crimes pour que le CICR ne s'aperçoive de rien", a affirmé à l'AFP Hadi Abdallah, militant à Homs de la Commission générale de la révolution syrienne, en faisant référence aux centaines de victimes des violences dans ce quartier.

La Turquie a estimé que Damas commettait "un crime" en interdisant l'entrée de l'aide humanitaire, tandis que la Grande-Bretagne déclarait que ce "refus" montrait que le régime était "devenu criminel".

Israël, officiellement en état de guerre avec la Syrie voisine, a proposé d'envoyer une aide humanitaire par le biais du CICR à la population syrienne.

La Chine, de son côté, a répété qu'elle refusait toute ingérence dans les affaires syriennes menée "sous le prétexte de questions humanitaires".

Pékin a déjà bloqué avec la Russie --alliée de longue date de la Syrie à laquelle elle vend des armes-- deux résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU condamnant la répression sanglante du régime.

A Damas, des Syriens pro-régime se sont rassemblés devant l'ambassade de Russie dimanche, jour de la présidentielle russe, pour remercier Moscou de son soutien au président Bachar al-Assad.

Dimanche, au moins sept personnes, dont quatre enfants, ont péri dans le bombardement de Rastane. Parmi les victimes figurent six membres d'une même famille tués lorsqu'une roquette s'est abattue sur leur maison.

Au total, 20 personnes, dont 19 civils, ont péri dimanche dans des violences à travers le pays, selon l'OSDH.

A Alep (nord), deuxième ville de Syrie, un garçon de 10 ans a été tué par l'explosion d'une bombe placée devant une école dans le quartier de Boustane al-Bacha, de même source.

Samedi, 44 personnes, dont 26 civils, sont mortes dans les violences qui ont fait depuis l'éclatement de la révolte il y a près d'un an plus de 7.500 morts selon l'ONU.

Par ailleurs, 35 Syriens originaires de Qousseir (10 km du nord-est du Liban) se sont réfugiés dimanche au Liban, a indiqué à l'AFP Ahmad Moussa, porte-parole du comité des réfugiés syriens au Liban.

Des milliers de Syriens fuyant les violences dans leur pays se sont réfugiés au Liban voisin depuis mars 2011.

En outre, les dépouilles de la journaliste américaine Marie Colvin et du photographe français Rémi Ochlik, tués le 22 février dans le bombardement d'un appartement transformé en centre de presse improvisé par les militants à Baba Amr, sont arrivées à Paris.

Enfin, des responsables américains, cités dimanche par le Washington Post, accusent l'Iran d'accroître son aide au régime syrien en termes de livraisons d'armes ou de mise à disposition de renseignements.

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