"LES MUSULMANS ET LE SEXE" de NADER ALAMI Editions GUMUS

"LES MUSULMANS ET LE SEXE" de NADER ALAMI Editions GUMUS

Recueil de Poésie en Hommage à Jenny Alpha

Recueil de Poésie en Hommage à Jenny Alpha

Couv "LES PLEURS DU MÂLE" Recueil de Slams d'Aimé Nouma Ed Universlam

Couv "LES PLEURS DU MÂLE" Recueil de Slams d'Aimé Nouma  Ed Universlam


CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions

CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions
Sortie en librairie début mai 2013

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE
de GISELE SARFATI Editions PLUMES et CERFS-VOLANTS

jeudi, mars 08, 2012

JOURNEEINTERNATIONALE
DELAFEMME
LAFEMMEMUSULMANE



DIASPORABLOG
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HAMID CHRIET



La Femme en Islam : une Reine.

La femme en Islâm dans l’absolu est une Reine, la Mère des générations par sa beauté morale, la fondatrice de l’Humanité; elle joint dans son être l’édification d’une société harmonieuse et exercice d’une esthétique de la piété. avec la première élue de Dieu, la Vierge Marie, que le salut soit sur elle: elle qui eut transgressé le cours des évènements spirituels de l’époque par la Grâce du Seigneur, qui agréa les prières des Al ‘Imrane ses parents, qui l’ont vouée, dès la déclaration de sa grossesse au Temple de Jérusalem, très soucieux de la voir au service de Dieu sans même savoir encore que c’était une fille qui allait naitre et qu’elle allait faire dévier le chemin de l’histoire de l’humanité. Elle donnera naissance d’une façon singulière au prophète Jésus, dérogeant à la conformité naturelle prescrite pour toutes les femmes du monde!

La femelle était à des époques très reculées, un ´´instrument´´ de plaisir, relégué à la procréation, de mâles surtout, destinés au combat, un ´´objet´´ dont on hériterait au même titre que les autres biens, une fois que son mari vient de mourir, une ´´servante´´ affectée aux charges domestiques, que l’on négligeait au point d’en effacer l’existence. L’Islâm est venu bannir cette iniquité et cette barbarie, rétablissant la femme dans ses droits fondamentaux, en vertu de préceptes scrupuleusement énoncés, à même de mieux réfléchir l’image de marque, qui sied au Musulman. Dans le même ordre d’idées, la tradition du prophète de l’Islâm Mohammed, que le Salut soit sur lui, a fait de Khadidja, sa première épouse, un exemple positif central, on ne peut mieux édifiant. Dans ce contexte, Dieu a ordonné en vertu du verset suivant que les femmes s’astreignent à des obligations morales de rigueur pour ne pas donner l’impression d’être effrontées et ainsi éviter toutes critiques ou propos déplacés, de même qu’elles doivent baisser les yeux et éviter les regards des gens qu’elles ne connaissent pas.

Elles peuvent porter à leur guise de beaux habits et se parer de bijoux pour plaire décemment, d’être élégantes sans rechercher à exhiber leurs charmes, car comme l’a dit le prophète: ´´Dieu aime ce qui est beau´´ - ´´Dieu aime que ses grâces transparaissent sur ses créatures´´ (Hadiths authentiques). Par contre, l’intention d’attirer sur elles les regards concupiscents est à l’évidence condamnable: ´´Dis à tes épouses de baisser leurs regards, d’être chastes,Dis leur encore de ne pas frapper le sol de leurs pieds pour montrer leurs atours cachés´´ (s. 14, v. 31). Ainsi, le voile a d’abord été ordonné aux épouses du prophète et dans le même ordre à toutes les Musulmanes pour distinguer celles qui sont croyantes des autres. Ce voile, ou ensemble approprié, sera dès lors prescrit aux femmes pour cacher leurs corps jusqu’aux chevilles; le foulard ou une coiffe analogue est utilisé pour cacher la chevelure. Hormis ces deux accessoires, chacune a toute latitude de cacher son visage sous une voilette ou s’en abstenir, car la ´´chari’a´´, inspirée du coran, laisse cette initiative aux concernées

Aux croyantes, il est expressément recommandé d’avoir un comportement correct et de ne pas suivre les mauvais exemples des femmes de Noé et Loth qui se sont faites remarquer de manière désobligeante, mais d’imiter plutôt Khadidja l’épouse du Prophète, Fatima sa fille, Marie fille de ‘Imrane et Assia la femme de Pharaon, qui ont fait montre de qualités vertueuses.»

Ensuite, encore qu’il faille bien actualiser et préciser le contexte en parallèle avec l’émancipation de la femme d’aujourd’hui, qui a été moudjahida, qui est travailleuse, qui est femme d’affaires, qui est magistrat, qui est artiste, qui est médecin, qui est sportive, qui est policière,...qui reconstruit l’État et une société modernes et qui vit son temps, Sellah développe, versets coraniques et ahâdîth prophétiques à l’appui, Le statut de l’épouse (´´L’Islâm est venu constituer le premier forum d’expression et d’émancipation de la femme...´´), De l’admonestation des épouses (´´Il [Un verset] met en exergue particulièrement deux aspects: la désobéissance de l’épouse et son infidélité, au sens moral; deux actes aussi infâmes l’un que l’autre, que réprouve d’ailleurs fortement la morale´´. Le prophète, que le Salut soit sur lui, a d’ailleurs mis des garde-fous en ce sens en disant: ´´Les meilleurs de ma communauté ne frappent pas!´´).

Quant à la polygamie, elle «n’est ni un souhait, ni une fantaisie masculine entachés de dévergondage et ceints d’égocentrisme. Si elle a été tolérée en Islâm par le Créateur ( prenez deux trois femmes si vous êtes justes mais or vous n'êtes pas justes), elle n’en demeure pas moins difficile à réaliser, car ses conditions sont extrêmement rigoureuses, l’équité étant l’idée directrice première!´´. Suivent évidemment de nombreuses explications pour clarifier le propos. L’auteur clôt son ouvrage par des «Réflexions et des questionnements», cédant néanmoins la parole à ceux qui semblent les plus autorisés, «aux théologiens et notamment aux ´´ foukahas´´ (jurisconsultes)». Il note enfin que «certains sujets invitent à des ébauches de débats», et il les hiérarchise. Problèmes religieux éminemment importants et sacrés et problèmes sociaux d’actualité délicats et forts que seuls peuvent aborder les élites compétentes des pays musulmans, autrement dit: Ahl el-‘Ilm.


Hamid Chriet.

Intellectuel
Philosophe

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