12ANSAPRES
LAFFAIREAL-DURA
NENFINITPAS
DEMPOISONNER
LACOMMUNAUTEJUIVE
Source : lamontagne.fr en ligne le 28 février 2012
Polémique sur un reportage à Gaza:
décision judiciaire favorable
au journaliste de France 2
Charles Enderlin
Au coeur de la polémique se trouve un reportage de Charles Enderlin, correspondant permanent de France 2, et de son caméraman palestinien, Talal Abu Ramah, tourné dans la bande de Gaza le 30 septembre 2000, dans les premiers jours de la deuxième Intifada.
Plus de onze ans après un reportage controversé de France 2 sur la mort d'un enfant palestinien à Gaza, la cour de cassation dira mardi si l'accusation de "supercherie" portée contre ces images est diffamatoire ou non.
La Cour de cassation, la plus haute juridiction française, a rendu mardi une décision favorable au correspondant de France 2 en Israël, Charles Enderlin, à propos d'un reportage controversé sur la mort d'un enfant palestinien à Gaza il y a plus de onze ans.
La Cour a annulé la relaxe du directeur d'une agence de notation des médias, Philippe Karsenty, qui devra être rejugé en appel pour avoir affirmé que ce reportage avait été truqué.
Condamné pour diffamation en première instance, en 2006, Philippe Karsenty avait été relaxé en appel, en 2008. France 2 s'était pourvue en cassation.
La décision de la Cour de cassation signifie que M. Karsenty devra être à nouveau jugé par une cour d'appel. Les motivations du jugement n'étaient pas immédiatement disponibles.
Au coeur de la polémique se trouve un reportage de Charles Enderlin, correspondant permanent de France 2, et de son caméraman palestinien, Talal Abu Ramah, tourné dans la bande de Gaza le 30 septembre 2000, dans les premiers jours de la deuxième Intifada.
Protégé par son père, Mohammed al-Dura, 12 ans, y perdait la vie lors d'un échange de tirs entre l'armée israélienne et des activistes palestiniens. Les images, qui firent le tour du monde, ont donné lieu à une polémique sur l'origine des tirs ayant provoqué sa mort et sur une éventuelle mise en scène.
Lassée des accusations de "bidonnage", France 2 avait attaqué en diffamation le directeur de l'agence Media Ratings, Philippe Karsenty, qui affirmait que le reportage avait été truqué. Il dénonçait "une supercherie" et une "imposture", allant jusqu'à évoquer "la fausse mort" de l'enfant.
La cour d'appel avait jugé en 2008 que les propos litigieux portaient "incontestablement atteinte à l'honneur et à la réputation des professionnels de l'information". Mais elle avait reconnu au prévenu le bénéfice de la "bonne foi" et estimé qu'il n'avait "pas dépassé les limites de la liberté d'expression". Elle ne s'était pas prononcée explicitement sur le contenu du reportage, dont les rushes avaient été visionnés à l'audience.
A l'audience du 14 février, le parquet général avait recommandé le rejet du pourvoi de France 2, considérant que la cour d'appel avait correctement motivé sa décision.
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