"LES MUSULMANS ET LE SEXE" de NADER ALAMI Editions GUMUS

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Recueil de Poésie en Hommage à Jenny Alpha

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Couv "LES PLEURS DU MÂLE" Recueil de Slams d'Aimé Nouma Ed Universlam

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CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions

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Sortie en librairie début mai 2013

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE

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de GISELE SARFATI Editions PLUMES et CERFS-VOLANTS

mardi, janvier 03, 2012

LAJUSTICE
ISRAELIENNE
NEJUGERAPAS

LESDEUXMEURTRIERS
JUIFSFRANCAIS

Source :lepoint.fr en ligne le 3 janvier 2012
à 18h 41
sur Diasporablog à 18h 58


Accident mortel en Israël :
les suspects seront jugés en France



Israël demandait l'extradition des deux Français impliqués dans la mort de Lee Zeitouni, le 16 septembre dernier.
Les proches de Lee Zeitouni manifestaient à Tel-Aviv le 8 décembre dernier.


Les deux Français soupçonnés d'être impliqués dans un accident de la route mortel en Israël "seront jugés en France", et non en Israël, a déclaré l'ambassadeur de France en Israël, Christophe Bigot, devant des parlementaires israéliens, en réponse à des demandes d'extradition. "Nous pouvons les juger en France si Israël ou la famille de la victime en font la demande. Nous sommes déterminés à ce que justice soit faite dans cette histoire", a affirmé Christophe Bigot aux journalistes à l'issue d'une réunion de la commission de l'Immigration de la Knesset (Parlement). "La justice et la police françaises coopèrent avec leurs homologues israéliennes", a ajouté l'ambassadeur, qui s'est efforcé de détailler la procédure judiciaire française aux parlementaires israéliens.

Lee Zeitouni, une Israélienne âgée de 25 ans, est morte à Tel-Aviv le 16 septembre dernier après avoir été heurtée par un 4x4 dont les deux occupants, deux Français, avaient regagné précipitamment la France dans les heures suivantes, suscitant un tollé en Israël. Parmi les invités de la commission, le vice-président du Crif (Conseil représentatif des juifs de France), Meyer Habib, a fait part de "l'émotion soulevée par cette affaire dans la communauté juive française". Meyer Habib a dit avoir confiance dans la justice française, assurant : "Dès que les autorités israéliennes le demanderont, les suspects seront arrêtés puis jugés."

Frustration

Le débat, diffusé en direct sur la chaîne parlementaire locale, s'est tenu en hébreu et en anglais avec la participation de huit députés israéliens. Le président de cette commission parlementaire, Danny Danon, a remis à Christophe Bigot une lettre pour le président français Nicolas Sarkozy lui demandant de "remettre les meurtriers aux mains de la justice israélienne". "Les actes criminels et méprisables des meurtriers de Lee Zeitouni exigent une réponse ferme et immédiate du gouvernement français, laquelle démontrera que la justice n'a pas de frontières", a insisté Danny Danon, député du Likoud (droite, au pouvoir).

Mais le diplomate français a expliqué à la commission israélienne que cette demande ne saurait aboutir, car "depuis 2004 la loi française n'autorise pas l'extradition de ses citoyens vers des pays ne faisant pas partie de l'Union européenne". "Je comprends et partage votre frustration", a répondu l'ambassadeur aux députés israéliens qui lui demandaient pourquoi les deux suspects - Claude Khayat, 32 ans, et Eric Robic, 38 ans - étaient toujours en liberté. "Mais une procédure légale est en cours et nous ne pouvons pas donner plus de détails", a-t-il ajouté en soulignant que la peine encourue en France pour non-assistance à personne en danger était "sévère".

De son côté, le fiancé de Lee Zeitouni, Roi Peleg, portant un tee-shirt à l'effigie de la jeune femme avec l'inscription "Justice pour Lee", a estimé : "La demande d'extradition venant du parlement israélien est un pas important. Nous continuerons de tout faire pour qu'ils soient jugés en Israël. La France est-elle un pays refuge pour des criminels ?" Un représentant du parquet israélien, Yitzhak Bloom, a déclaré pendant la séance que l'enquête était "en cours" et a refusé de donner plus de détails sur "la coopération en cours" entre la France et Israël, rappelant qu'un black-out médiatique a été imposé en Israël sur cette affaire. À Paris, les avocats des deux Français ont fait état des "regrets" de leurs clients et ont indiqué que ces derniers souhaitaient être jugés en France, dénonçant un climat de "vindicte populaire exacerbée" en Israël.

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