CONTRELEMASSACRE
DESIRANIENS
D'ACHRAF
PARL'ARMEEIRAKIENNE
Il faut sauver les réfugiés d’Achraf
D’ici le 31 décembre, les forces irakiennes menacent de massacrer les Iraniens sans armes et sans défense réfugiés dans le camp d’Achraf au nord de Bagdad.
En effet, dans quelques semaines, l’ultimatum pour la fermeture d’Achraf, lancé par le premier ministre irakien Maliki qui exprime le souhait de Téhéran prendra fin.
Sous blocus total depuis deux ans, Ils sont 3400, dont un millier de femmes, encerclés par les troupes armées qui ne laissent entrer ni médecins, ni médicaments, ni journalistes, ni parlementaires, ni avocats, ni familles. Les vivres arrivent au compte-gouttes, l’eau se raréfie, le carburant est bloqué.
Assaillis par 300 haut-parleurs autour du camp qui hurlent jour et nuit depuis deux ans menaces de carnage et insultes, la population civile du camp a déjà essuyé deux attaques meurtrières en juillet 2009 et avril 2011 par les forces de Monsieur Maliki qui ont fait 47 morts et plus d’un millier de blessés. 12 personnes sont décédées depuis suite au blocus médical.
Les Etats-Unis ont une lourde responsabilité pour avoir provoquée cette situation tragique, et avoir renié leur engagement à protéger les habitants d’Achraf. Le retrait annoncé par les forces américaines de l’Irak ne justifie pas le désengagement de Washington envers la protection de ces réfugiés.
Le HCR a reconnu comme « demandeurs d’asile » ces 3400 habitants (membres de l’organisation des Moudjahidine du peuple d’Iran) bénéficiant déjà du statut de personnes protégées par la 4e convention de Genève. Le Parlement européen a élaboré un plan de sortie de crise et la Haute représentante de la diplomatie de l’Union européenne a nommé un représentant spécial pour ce dossier, l’ambassadeur Jean de Ruyt.
Mais les mollahs de Téhéran ne veulent pas de solution, mais l’anéantissement du camp et de ses opposants, c’est pourquoi Monsieur Maliki refuse de supprimer la date butoir qu’il a fixée, empêchant l’ONU d’engager un plan de sortie de crise. Afin d’éviter à tout prix un nouveau Srebrenica d’ici le 31 décembre 2011, et parce que désormais chaque minute compte, nous appelons le gouvernement français, les Etats-Unis, l’ONU, et l’Union Européenne à :
1- faire lever cet ultimatum de fermeture du camp d’Achraf par le gouvernement de Maliki et empêcher le massacre à tout prix.
2- soutenir l’application du plan du Parlement européen pour résoudre pacifiquement cette crise et faciliter la mission du HCR.
3- empêcher un déplacement forcé des habitants à l’intérieur de l’Irak et installer à Achraf une équipe permanente d’observateurs de l’ONU pour assurer la protection des habitants en attendant une solution.
Premiers signataires :
Raymond Aubrac, commissaire honoraire de la République
Elisabeth Badinter, philosophe
Robert Badinter, juriste, ancien ministre
Patrick Baudouin, avocat
Ghaleib Bencheikh, écrivain, essayiste
Ingrid Betencourt,
Anissa Boumediene, juriste
William Bourdon, avocat
François Colcombet, magistrat
Aude de Thuin,
Régine Deforges, écrivain
Bétoul Fekkar, écrivain
Cynthia Fleury, professeur de philosophie à l’American University of Paris
Jacques Gaillot, évêque
André Glucksmann, philosophe
Françoise Héritier, Professeur honoraire au collège de France
Henri Leclerc, avocat, président d’honneur de la ligue des droits de l’Homme
Thierry Levy, avocat
Andrée Michel, sociologue
Jean Ziegler, écrivain
Bernard Koch, Chargé de Communication
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