ISRAËLLESETATS-UNIS
NESONTPLUSRESPONSABLES
DELATTENTAT
CONTREUNDEPOT
DEMUNITIONS
le 16 novembre 2011
Washington et Israël pas
derrière l'explosion meurtrière
Le chef d'état-major iranien a affirmé mercredi que, contrairement aux spéculations, ses ennemis jurés, les États-Unis et Israël, n'étaient pas derrière l'explosion d'un dépôt de munitions ayant fait 17 morts samedi parmi les Gardiens de la révolution près de Téhéran. «La récente explosion n'a rien à voir avec Israël ou l'Amérique», a déclaré le général Hassan Firouzabadi, selon des propos rapportés par l'agence de presse Fars. Il a confirmé la version iranienne de l'«accident», rejetant l'éventualité d'une attaque israélienne ou américaine comme l'ont suggéré des médias occidentaux et israéliens. Le général Firouzabadi a indiqué que l'explosion du dépôt de munitions dans une base des Gardiens de la révolution, l'armée d'élite du régime, à Bidganeh, à la périphérie de Téhéran, avait retardé le développement d'un «produit expérimental» militaire, sans plus de précision. «Elle a seulement retardé de deux semaines la fabrication par les Gardiens (de la Révolution) d'un produit expérimental qui pourrait constituer un violent coup de poing dans le visage de l'arrogance (les États-Unis, ndlr) et dans celui du régime occupant (Israël)», a-t-il ajouté.
Le général de division Hassan Moghadam, responsable des recherches industrielles visant à assurer aux Gardiens de la révolution (Pasdaran) une autosuffisance en matière d'armement, a été tué dans l'explosion. Le dépôt aurait sauté lors d'un «déplacement de munitions», selon le porte-parole des Pasdaran, le commandant Ramezan Sharif. Les Gardiens de la révolution sont responsables du programme des missiles du pays, qui dispose notamment de missiles balistiques Shahab-3 d'une portée de 2000 kilomètres, capables d'atteindre Israël. Les programmes nucléaire et balistique de l'Iran ont été condamnés à plusieurs reprises par le Conseil de sécurité de l'ONU, qui a réclamé en vain leur suspension.
Des responsables israéliens ont récemment menacé l'Iran de frappes militaires contre ses sites nucléaires. Et des experts militaires américains ont suggéré fin octobre que les États-Unis organisent des opérations clandestines pour assassiner des commandants des Gardiens de la révolution.
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