"LES MUSULMANS ET LE SEXE" de NADER ALAMI Editions GUMUS

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Recueil de Poésie en Hommage à Jenny Alpha

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Couv "LES PLEURS DU MÂLE" Recueil de Slams d'Aimé Nouma Ed Universlam

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CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions

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Sortie en librairie début mai 2013

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE
de GISELE SARFATI Editions PLUMES et CERFS-VOLANTS

samedi, septembre 03, 2011

LETE
ISRAELIEN
LEGERIE
DUMOUVEMENT
DECONTESTATION
ENCRISE
Source : israelvalley.com en ligne
le 2 septembre 2011


LA FEMME DU JOUR :
CRISE D'EPILEPSIE POUR L'EGERIE
DU MOUVEMENT SOCIAL.
SOUS LA PRESSION, DAPHNI LEEF,
LA PASSIONARIA
DE LA REVOLTE DES TENTES, CRAQUE.


Par
Yaël Myers
(Tel-Aviv)

Cette fin de semaine, ceux qui soutiennent le mouvement social israélien, le reconnaissent. Daphni Leef, qui est devenue le symbole de la révolte, semble mise K.O. par sa propre audace. A la télévison on la voit pleurer face à sa propre impuissance. Son attitude, souvent incohérente, énerve les autres meneurs du soulèvement populaire.

L’horreur a eu lieu lorsqu’un journaliste israélien de la TV1 0 particulièrement agressif lui a demandé pourquoi elle n’avait pas fait l’armée. Après quelques secondes de silence elle a tout simplement signalé souffrir de crises d’épilepsie. Ce week-end dans le journal Haaretz elle expliquait avoir eu une crise d’épilepsie mardi dernier.

Un excellent article de Nathalie Hamou dans Le Figaro a présenté la star des médias israéliens : "Elle a déclenché un raz de marée sans précédent. Grâce à un simple appel Facebook, cette jeune israélienne a lancé la “révolte des tentes”, un mouvement social qui manifeste contre les inégalités, la vie chère, le droit au logement… Récit sur le vif. Son prénom lui a été donné en hommage à la symphonie chorégraphique de Maurice Ravel… Reconnaissable à son Borsalino couleur sable, assorti à sa chevelure châtain clair, Daphni Leef, 25 ans, orchestre depuis le début de l’été le mouvement des Indignés, version israélienne. Diplômée d’une licence de cinéma, celle qui ressemble à une icône de mode est devenue le symbole de la « révolte des tentes ». « L’important, c’est ce que le peuple décidera ! » tout en assurant « qu’il ne s’agit pas d’un mouvement d’humeur d’enfants gâtés ».

Sans complexes, elle apparaît à la une des journaux locaux, un livre du philosophe Michel Foucault à la main, vénère le cinéaste Michael Haneke comme le dramaturge Hanoch Levin. Et ne prétend pas représenter la jeunesse israélienne. Son parcours peut, il est vrai, prêter le flanc à la critique. Fille de l’un des plus grands musiciens du pays, Inam Leef, elle a grandi dans les beaux quartiers de Jérusalem, avant de suivre ses parents dans une banlieue chic de Tel-Aviv.

Sujette aux crises d’épilepsie, elle est exemptée du service militaire, et prend le chemin de l’université, tout en faisant du volontariat pour des foyers de jeunes en difficulté. Son profil tranche aussi avec celui des héros de la tradition protestataire israélienne. « Daphni, comme les autres leaders, est une intello laïque de Tel-Aviv, appartenant à la bourgeoisie ashkénaze », fait remarquer le réalisateur Ron Cahlili. Tout la sépare d’un Charlie Bitton, l’amateur des Panthères noires, ce mouvement social parti en guerre au début des années 70 contre la misère des juifs séfarades.

Mais l’égérie de la révolte des tentes préfère parler des choses qui rassemblent, avec grâce, franchise et naïveté. « Nous sommes les enfants de l’été 2011. Personne ne nous a jamais rien promis. Ni colombe, ni rameau d’olivier, ni même un logement. »

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