"LES MUSULMANS ET LE SEXE" de NADER ALAMI Editions GUMUS

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Recueil de Poésie en Hommage à Jenny Alpha

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Couv "LES PLEURS DU MÂLE" Recueil de Slams d'Aimé Nouma Ed Universlam

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CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions

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Sortie en librairie début mai 2013

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE

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de GISELE SARFATI Editions PLUMES et CERFS-VOLANTS

jeudi, avril 21, 2011

ABBASAPARIS
"NEGOCIER
AVANTLARECONNAISSANCE
SANSNEGOCIATION"
Source : 20minutes.fr via l'AFP en ligne
le 21 juillet à 17h 38
sur Diasporablog blogspot à 17h 45







Abbas à Paris:
la France réfléchit à la reconnaissance
de l'Etat palestinien



PARIS

La France recevait jeudi le président palestinien Mahmoud Abbas en visite à Paris, alors qu'elle réfléchit de plus en plus ouvertement à une reconnaissance de l'Etat palestinien par l'Union européenne pour dépasser la paralysie du processus de paix avec Israël.

Le président de l'Autorité palestinienne était reçu dans l'après-midi par le président Nicolas Sarkozy à l'Elysée pour, a-t-il dit, lui "demander conseil" sur les démarches à suivre en vue de la reconnaissance d'un Etat de Palestine.

Face au blocage des négociations de paix, rapidement interrompues après une brève relance en septembre, Paris semble envisager sérieusement une reconnaissance de l'Etat palestinien, même en l'absence d'accord entre les deux parties.

Depuis sa prise de fonction fin février, le chef de la diplomatie française Alain Juppé s'est exprimé à deux reprises en ce sens. A la mi-mars, il avait estimé qu'il s'agissait d'"une hypothèse qu'il faut avoir en tête".

"C'est une question à laquelle il faut réfléchir et à laquelle nous réfléchissons. Et elle se posera au mois de septembre ou octobre", a-t-il redit cette semaine.

Nicolas Sarkozy n'a pas pris position récemment sur cette question. En janvier 2010, il s'était bien gardé d'endosser une déclaration de son ministre des Affaires étrangères de l'époque, Bernard Kouchner, envisageant déjà l'option d'une reconnaissance unilatérale.

Interrogé sur la chaîne France 24, Mahmoud Abbas a estimé jeudi que les Européens étaient prêts à reconnaître l'Etat palestinien. "Tous les signes de ces organisations et Etats montrent qu'ils attendent le bon moment pour reconnaître" l'Etat, a-t-il dit, admettant toutefois n'avoir reçu aucune promesse.

Le président palestinien a réitéré sa préférence pour un accord négocié avec Israël. "Nous préférons que cela se fasse par la négociation, c'est pourquoi nous voulons revenir à la table de négociations à tout prix pour réaliser la paix", a-t-il dit.

Le choix d'une reconnaissance unilatérale a déjà été fait par plusieurs pays d'Amérique latine, même si la communauté internationale s'est fixé comme objectif la création de l'Etat palestinien à l'automne, au moment de l'assemblée générale des Nations unies, à New York.

Mais ce calendrier est menacé par des profonds désaccords entre Israéliens et Palestiniens, en particulier sur la question de la colonisation juive en Cisjordanie et à Jérusalem Est, mais aussi par des divergences entre les grandes puissances.

Une réunion ministérielle du Quartette (Russie, UE, ONU, Etats-Unis) sur le Proche-Orient, prévue le 15 avril, a dû être reportée. Washington est à l'origine de l'ajournement de cette rencontre au cours de laquelle les Européens espéraient définir les "paramètres" d'un règlement final, notamment sur les frontières et la sécurité.

L'Autorité palestinienne avait demandé la semaine dernière aux Etats-Unis de prendre "une position claire sur l'Etat palestinien et sur les frontières de 1967 (avant la guerre des Six jours, ndlr) avec Jérusalem-Est pour capitale".

A l'occasion de cette visite de Mahmoud Abbas à Paris, la France a rappelé qu'elle considérait les Palestiniens "plus que jamais prêts à établir un Etat", selon une déclaration du ministère des Affaires étrangères. Elle a également répété sa disposition à accueillir au mois de juin une conférence des donateurs pour le futur Etat palestinien.

Selon le ministère des Affaires étrangères, la France devait aussi lors de cette visite de Mahmoud Abbas apporter son soutien à ses efforts "en vue de mettre fin à la division des territoires palestiniens", la Cisjordanie et Gaza.

"Il faut réunifier le pays. Car en tant que Palestiniens, nous ne pouvons déclarer un Etat indépendant en étant divisés", a affirmé Mahmoud Abbas jeudi à Paris.

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