REVOLTES
DESPEUPLESARABES
REGARDSDELAPRESSE
ISRAELIENNE
SURLAREVOLTE
DUPEUPLEEGYPTIEN
Source : newsletter de l'Ambassade
d'Israël en France diffusée le 8 janvier
La crise en Egypte
vue par la presse israélienne
Les progrès espérés par la population égyptienne ne seront certainement pas atteints sous un nouveau régime islamique radical.
La semaine dernière, le chef du renseignement militaire de Tsahal, le major-général. Aviv Kochavi a comparu devant, la commission des affaires étrangères et la commission de la défense de la Knesset. Il a prédit que le régime du président Hosni Moubarak devrait rester stable.
Kochavi n’était pas le seul à faire ce pronostic. Les spécialistes des médias, les universitaires et les analystes régionaux avaient tous fait des projections similaires, suite à la Révolution du Jasmin en Tunisie.
Mais soudain, en quelques jours, l’autocratie de Moubarak, qui s’est maintenue en place par un vaste appareil de sécurité, bien armé et redouté, était contestée dans les rues du Caire, d’Alexandrie et de Suez. La prise de Moubarak a glissé.
Un transfert de pouvoir de Moubarak au chef des renseignements, Omar Suleiman, le candidat de l’establishment, semble être plus probable que le renversement du régime militaire et la création d’un vide qui ne manqueraient pas d’être rempli par les frères musulmans. Pourtant, il serait imprudent d’exclure un tel scénario – en particulier sur le long terme – à en juger par la vitesse à laquelle les événements se déroulent.
La stabilité politique en Egypte est d’un intérêt capital pour Israël.
Les relations avec l’Égypte, depuis la signature du traité de paix de Camp David en Mars 1979 ont été froides, mais une paix, même tiède, avec l’Egypte est très importante pour Israël.
Le calme, le long de notre frontière commune a permis à Tsahal de réorienter les ressources militaires vers d’autres endroits potentiellement inflammables- le sud du Liban, la bande de Gaza – tout en réduisant la pression sur les soldats de réserve.
Depuis la prise de contrôle du Hamas à Gaza, Tsahal et l’Egypte ont su coordonner leurs efforts contre la contrebande d’armes fournies par l’Iran.
L’emprise des frères musulmans sur l’Egypte ne mettrait pas seulement un terme à tout cela, mais elle transformerait en un ennemi belliqueux, un allié parfois réticent et doté de la plus forte armée du Moyen-Orient -(Israël excepté)- équipée des technologies américaines les plus avancées.
Pour couvrir toutes les frontières comme fronts militaires potentiels, pour la première fois depuis les années suivant la guerre de Yom Kippour, Tsahal aura besoin de subir d’importants changements structurels et de répandre ses ressources déjà limitées de façon plus diluée.
Quiconque chérit la liberté sympathise inévitablement avec les aspirations des égyptiens hommes, femmes, jeunes et vieux, laïques et religieux, instruits ou non, qui ont pris les rues du Caire, la place Tahrir et d’autres lieux à travers le pays, exigeant la fin du gouvernement oppressif de Moubarak.
Ces quelques blogs louant la liberté et qui ont réussi à contourner le blackout sur internet, imposé par Moubarak ont été vraiment émouvants.
La justice est du côté des légions de jeunes égyptiens empêchés d’avancer par une économie corrompue et mal gérée et par un système dans lequel vos relations sont plus importantes que ce que vous avez à offrir.
Il serait rassurant de croire qu’il existe une troisième voie et que lorsque la poussière sera retombée, les égyptiens ne se trouveront entraînés, ni par un régime islamiste radical dirigé par les Frères musulmans, ni par la répression de style Moubarak sous Suleiman ou quelqu’un d’autre.
On aimerait croire que lauréat du Prix Nobel Muhammad ElBaradei, chef de file du mouvement réformiste, a raison quand il soutient que ce n’est que la propagande du président Moubarak qui a convaincu les Occidentaux que les Egyptiens n’ont le choix qu’entre deux options – un statu quo autoritaire, ou “des gens comme Al-Qaïda.”
Pourtant, la triste réalité est qu’une proportion écrasante de la population égyptienne soutient les fondamentalistes islamiques.
Lorsqu’on leur a demandé leurs préférences, 59% ont choisi les islamistes et 27% ont préféré les modernisateurs- selon le dernier sondage Pew.
La protestation massive dans les rues du Caire, d’Alexandrie, de Suez et d’autres villes égyptiennes n’est pas un mouvement politique organisé aux objectifs clairement définis, à l’exception de l’éviction de M. Moubarak.
En effet, outre les frères musulmans ou des partis politiques qu’ils prennent en charge, il n’y a pas un seul mouvement politique significatif organisé en Égypte, qui puisse rassembler un groupe suffisamment grand pour présenter une alternative cohérente au régime actuel.
Les progrès qui permettraient au peuple égyptien de vivre une vie meilleure, avec les droits fondamentaux de l’homme, des libertés et de meilleures opportunités économiques, ne pourront probablement être atteints que par une transition de Moubarak vers quelqu’un comme Suleiman, qui peut maintenir l’ordre tout en favorisant un changement progressif.
Ils ne seront certainement pas atteints pas un nouveau régime islamique radical.
Une transition ordonnée serait préférable non seulement pour Israël, mais pour le peuple égyptien également.
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