"LES MUSULMANS ET LE SEXE" de NADER ALAMI Editions GUMUS

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Recueil de Poésie en Hommage à Jenny Alpha

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Couv "LES PLEURS DU MÂLE" Recueil de Slams d'Aimé Nouma Ed Universlam

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CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions

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Sortie en librairie début mai 2013

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE

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de GISELE SARFATI Editions PLUMES et CERFS-VOLANTS

vendredi, juillet 23, 2010

LIBAN
AUBORD
DELAGUERRECIVILE
Source : dépêche AFP diffusée

le 23 juillet à 10h 25
sur Diasporablog à 11h 14



Assassinat Hariri:
risque de violences au Liban
si le Hezbollah est mis en cause


BEYROUTH


Le Liban pourrait connaître un regain de violences si l'acte d'accusation du tribunal de l'ONU dans l'assassinat du dirigeant Rafic Hariri mettait en cause le Hezbollah, rapportait vendredi la presse, commentant les propos tenus la veille par le chef du mouvement chiite.

"L'acte d'accusation aura un prix: la dissension... version irakienne!", titrait dans l'un de ses éditoriaux As Safir, quotidien pro-Hezbollah.

"Une telle décision portera un coup dur à la stabilité", affirmait-il.

Selon le journal, "la crainte est que le modèle irakien ne s'applique au Liban, cette contagion des explosions et des attaques terroristes sur base confessionnelle, ce qui pourrait aboutir à un chaos incontrôlable".

Le chef du parti chiite, Hassan Nasrallah, a affirmé jeudi avoir été informé par le Premier ministre, le sunnite Saad Hariri, que des membres de son parti allaient être accusés par le Tribunal spécial pour le Liban (TSL) dans l'assassinat de son père, l'ex-Premier ministre Rafic Hariri. L'acte d'accusation est attendu entre "septembre et décembre", selon le président du TSL, Antonio Cassese.

"Les leaders du Hezbollah ont leurs yeux rivés sur la rue qui pourrait être incitée à réagir (contre les chiites), et notamment la rue sunnite, d'où la dissension peut éclater", estimait vendredi Al Akhbar, également proche du Hezbollah chiite.

"La crainte aujourd'hui est la menace d'une explosion dans un lieu de prière de la banlieue sud de Beyrouth (à majorité chiite) (...), d'une attaque contre un hôpital dans une région chiite de Beyrouth", poursuivait le quotidien.

Pour An Nahar, proche de la majorité parlementaire soutenue par Washington, "la sécurité est redevenue l'obsession des Libanais en présence d'un arsenal (celui du Hezbollah, ndlr) qui échappe au contrôle de l'Etat, ce qui ne peut permettre (aux autorités) d'empêcher un nouveau 7 mai".

Le 7 mai 2008, le Liban, en pleine crise politique, avait connu des affrontements à caractère confessionnel, notamment entre chiites proches du Hezbollah et sunnites partisans de Saad Hariri. Ces violences avaient duré une semaine et fait 100 morts, faisant craindre une nouvelle guerre civile.

Dans son éditorial, le quotidien al Moustaqbal, propriété de la famille Hariri, appelait pour sa part le président de la République Michel Sleimane, considéré comme neutre, à intervenir "pour calmer nos esprits et sauver le pays".

Rafic Hariri, ancien Premier ministre devenu opposant à l'hégémonie de Damas au Liban, a été tué avec 22 autres personnes dans un attentat à la camionnette piégée à Beyrouth le 14 février 2005.

La Syrie a toujours nié toute implication.

Créé en 2007 par une résolution du Conseil de sécurité des Nations unies, le TSL est chargé de juger les auteurs présumés d'attaques au Liban, dont l'assassinat de Rafic Hariri.

Les deux premiers rapports de la commission d'enquête avaient conclu à des "preuves convergentes" contre les renseignements syriens et libanais

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