LALIGUEARABE
RÊVEDEPAIX
Article transmis le 8 mars
par Souhail Ftouh
correspondant à Tunis
La paix en quatre mois :
le nouveau défi le la Ligue Arabe !
Les pays arabes, dont la boutade populaire disait qu'ils étaient prêts à se battre pour la cause jusqu'au dernier Palestinien, ont créés la surprise cette semaine.
Les ministres arabes des Affaires étrangères se sont dits favorables mercredi, 3 mars 2010, au Caire à des négociations indirectes entre Israéliens et Palestiniens pour une durée de quatre mois afin de "donner une chance" aux efforts de paix américains.
Cette décision a été prise lors d’une réunion du Comité de suivi du processus de paix à la Ligue arabe, constitué de 16 membres, alors que les négociations de paix israélo-palestiniennes sont suspendues depuis plus d’un an.
Malgré le changement spectaculaire de la politique israélienne, sur plusieurs domaines, comme par exemple les barrages en Judée Samarie et ce précisément depuis la prise de fonction du Premier ministre Netanyahu, les palestiniens ont déserté la table des négociations. La levée de barrages supplémentaires a pourtant facilité considérablement le quotidien des Palestiniens.
Le gouvernement israélien a décidé en septembre 2009 d'augmenter le quota des Palestiniens autorisés à travailler en Israël, principalement dans le domaine de la construction, actuellement fixé à 16.000, sur un total de 47.000 habitants des territoires qui bénéficient déjà d'une autorisation, tous secteurs confondus.
En revanche le président palestinien, Mahmoud Abbas, trop faible politiquement pour se montrer accommodant, continue à s’arc-bouter sur le gel des localités.
Les négociations de paix israélo-palestiniennes, relancées en novembre 2007 avant d’être suspendues fin 2008, avaient pour objectif la conclusion d’un accord mettant fin à la violence pour permettre la création d’un Etat palestinien indépendant.
M. Netanyahu, a accepté le principe d'un Etat palestinien. Israël fait tout pour promouvoir le processus de paix avec les Palestiniens. Le 20 octobre 2009 au Palais des Nations de Jérusalem le chef israélien a interpellé le chef de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas. Il lui a dit que le moment était venu pour lui de « mener son peuple vers la paix » ; il faut « mettre fin à ce conflit une fois pour toutes. » « C'est aujourd'hui votre tour de dire la vérité sur la paix, sa nécessité et le moyen d'y parvenir. Vous devez l'annoncer publiquement, et pas seulement derrière des portes closes ; dîtes la vérité sur la paix au public, à notre peuple et au peuple palestinien », a exhorté le Premier ministre.
Netanyahu s’est adressé, par la même occasion, au président de l’Autorité Palestinienne Mahmud Abbas en l’appelant à la reprise le processus de paix dans les plus brefs délais : « j’appelle Abou-Mazen : menez votre peuple à la paix, dites-lui qu’il est temps de mettre fin au conflit et qu’il est temps que les deux peuples vivent dans la paix l’un aux côtés de l’autre ».
Israël n’à jamais obstrué, ni posé la moindre condition à la reprise des négociations de paix, comme le font sans cesse, pour leur part, les Palestiniens. Israël a montré sa bonne volonté et a posé une nouvelle pierre pour édifier cette paix à laquelle chaque israélien aspire profondément, pendant que les palestiniens emplis de confiance, n’ont pas encore réaliser la stérilité de leurs actes qui sèment tristesse et désolation...
De plus, le palestinien Mahmoud Abbas n’a jamais aidé l’envoyé spécial des USA au Proche-Orient, George Mitchell, dont l’une des missions consistait pourtant à encourager un rapprochement entre Israël et le monde arabe. Les Palestiniens restent sans stratégie pour la paix. Malgré la volonté de Netanyahu de faire preuve d'une grande flexibilité concernant la Judée Samarie ; les palestiniens sont embourbés dans leur stratégie d’immobilisme.
L’Autorité Palestinienne persévère dans son refus de reconnaître l'Etat d'Israël, comme l'état nation du peuple Juif. Or un accord pour le long terme ne peut être conclu que sur la base d'une reconnaissance mutuelle et le respect de l'autre.
Les négociateurs palestiniens n’ont, au fond, jamais été intéressés par la création d’un Etat palestinien vivant pacifiquement aux côtés d’Israël mais par des structures et un processus qui puissent aboutir à la longue à la destruction d’Israël.
Le Fatah, dans son congrès général en Août dernier, a refusé de reconnaître Israël en tant qu'Etat juif. Selon le texte officiel du sixième congrès de cette formation, le Fatah affirme 'son refus de reconnaître Israël en tant qu'Etat juif', comme l'a exigé Israël. Pourtant la très grande majorité des Israéliens trouvent parfaitement naturel que leur Etat soit reconnu par les Palestiniens avant que ce même Etat d'Israël n'entame des négociations ; il est en effet difficile de demander à un Etat de négocier avec des gens qui ne le reconnaissent pas comme tel. Israël se définit selon une loi fondamentale comme 'Etat juif et démocratique', tout en comptant 1,3 million de citoyens arabes.
La reconnaissance palestinienne d’Israël en tant qu’Etat-nation juif, ou patrie légitime du peuple juif, est une condition nécessaire de tout futur traitée de paix israélo-palestinien. Les dirigeants arabes et musulmans ont rejeté cette requête. La raison de l’incapacité et du refus arabe de tenir compte de la requête de Netanyahu provient du fait que le monde musulman est incapable de reconnaître la légitimité de l’Etat d’Israël, pour des raisons religieuses, nationalistes et historiques, profondément ancrées dans la conscience collective arabe.
Ces palestiniens ont eu des chefs successifs (d'abord Arafat, aux coffres bien remplis dans les banques suisses, pour finir par le Hamas qui a piqué la tirelire du Fatah) ils ont gaspillé toutes ces années à signer de soi-disant accords, et à se parjurer immédiatement après....ET à accuser Israël de ne pas vouloir la paix!!! En prime, les palestiniens, qui passent leur temps à gémir et s'arracher la figure devant les médias occidentaux, pour se faire passer pour des victimes, n'ont nullement envie de changer de genre de vie, sinon, il y a longtemps que le problème aurait été réglé.
On a du mal à croire que l’on puisse voir les Palestiniens œuvré pour la paix au Proche Orient même dans un cas hypothétique où Israël se retirerait du moindre centimètre des territoires. Les Palestiniens ont gaspillé des décennies en querelles inutiles face à Israël retardant ainsi la reprise des pourparlers. Maintenant ils veulent faire la paix seulement ….en quatre mois.
Seront t-ils devenus des athlètes pour la paix ?
Ftouh Souhail, Tunis
Revue de presse, panorama du monde, blog de lutte contre l'antisémitisme et le racisme, ouvert au dialogue, l'autre image d'Israël, la culture juive à la rencontre de toutes les cultures, le monde juif tel qu'il est.
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