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ISRAELIEN
Source : leparisien.fr en ligne le 7 mars
Le réalisateur arabe du film "Ajami"
refuse de "représenter Israël"
Le co-réalisateur arabe du film israélien "Ajami", nominé aux Oscars, a déclenché une vague d'indignation en Israël en affirmant qu'il refusait de se considérer comme un représentant de l'Etat hébreu lors de la cérémonie de remise des Oscars dimanche à Hollywood.
"Je ne suis pas l'équipe israélienne et je ne représente pas Israël", a déclaré dimanche Scandar Copti dans une interview à la télévision israélienne.
"Je ne peux pas représenter un pays qui ne me représente pas", a insisté M. Copti, provoquant un tollé dans la classe politique.
Son film, qu'il a co-réalisé avec un metteur en scène juif, Yaron Shani, est candidat à l'Oscar du meilleur film étranger.
Scandar Copti est membre de la communauté arabe israélienne qui compte 1,5 million de descendants des Palestiniens restés sur place après la création de l'Etat hébreu en 1948. La loi définit des droits égaux entre Juifs et Arabes, mais nombre de ces derniers reprochent aux autorités israéliennes de pratiquer une discrimation envers leur communauté.
"Ajami" raconte le quotidien d'Arabes et de Juifs dans le quartier de Jaffa, au sud de Tel-Aviv, divisés par leurs allégeances, claniques, religieuses ou ethniques, et que le destin plonge dans l'univers violent de la pègre locale.
Le ministre des Sciences et des technologies, Daniel Hershkowitz, du parti national-religieux "Foyer Juif", a vivement critiqué M. Copti, l'accusant de cracher sur Israël en même temps qu'il a reçu un financement public israélien pour tourner son film.
"Celui qui a réalisé ce film avec des fonds de l'Etat d'Israël devrait se couvrir du drapeau du (mouvement palestinien) Hamas ce soir. Un Oscar pour Ajami serait une victoire à la Pyrrhus pour l'Etat d'Israël", a-t-il dit, cité par le site d'information israélien Ynet.
De son côté, la ministre de la Culture, Limor Livnat, a rappelé que le réalisateur devait sa présence à Hollywood uniquement grâce aux fonds publics israéliens.
"Sans le support financier de l'Etat d'Israël, Copti ne se tiendrait pas dimanche soir sur le tapis rouge", a-t-elle estimé dans un communiqué.
Pour le cinéaste israélien Uri Barabash, membre de l'Académie du cinéma israélien et ex-candidat à l'Oscar en 1984, les déclarations de Scandar Copti risquent d'"attiser les flammes d'un bûcher antisémite".
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