"LES MUSULMANS ET LE SEXE" de NADER ALAMI Editions GUMUS

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Recueil de Poésie en Hommage à Jenny Alpha

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Couv "LES PLEURS DU MÂLE" Recueil de Slams d'Aimé Nouma Ed Universlam

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CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions

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Sortie en librairie début mai 2013

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE

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de GISELE SARFATI Editions PLUMES et CERFS-VOLANTS

mardi, décembre 01, 2009

JERUSALEM
DIVISE
Source : lemonde.fr via l'AFP en ligne
le 1er décembre



Le statut de Jérusalem-Est suscite
la polémique entre l'UE et Israël



Une polémique a éclaté mardi entre Israël et l'UE au sujet de l'insistance croissante des Européens à évoquer Jérusalem-Est comme capitale d'un futur Etat palestinien, dans le cadre d'un règlement négocié de paix avec l'Etat hébreu.

A l'origine de la discorde, une proposition de la présidence suédoise de l'Union européenne d'évoquer Jérusalem-Est "comme capitale d'un futur Etat palestinien" dans un texte soumis la semaine prochaine à l'approbation des ministres européens des Affaires étrangères, a-t-on appris mardi de sources diplomatiques.


Les Européens sont eux mêmes divisés sur cette proposition, a précisé un diplomate européen.

En Israël, le ministère des Affaires étrangères a estimé que la démarche "portait atteinte à la capacité de l'UE à prendre part en tant qu'un important médiateur dans le processus politique entre Israël et les Palestiniens", dans un communiqué.

La version originale du texte a fait l'objet de fuites dans le quotidien israélien Haaretz. Selon le projet de document, dont l'AFP a également obtenu copie, l'UE se prononce en faveur "d'un Etat palestinien viable, comprenant la Cisjordanie et Gaza, avec Jérusalem-Est comme capitale".

Or, une moitié d'Etats européens ne sont pas d'accord avec cette formulation, a précisé une source diplomatique.

"Trois options sont sur la table: soit le texte reste en l'état, soit il est entièrement supprimé, ou alors il est modifié", ajoute cette source, selon laquelle la première option est la moins vraisemblable.

L'UE affiche régulièrement son attachement à la mise en place d'un Etat palestinien coexistant pacifiquement avec l'Etat d'Israël dans ses prises de positions.

En 2003, déjà le Quartette (rassemblant les Etats-Unis, l'Union européenne, la Russie et les Nations Unies) s'était prononcé dans sa feuille de route pour "une solution sur le statut de Jérusalem" qui puisse satisfaire "la vision de deux Etats" vivant côte à côte dans la paix. Sans néanmoins explicitement considérer que Jérusalem en soit la "capitale" partagée.

Le 18 novembre dernier, la présidence suédoise de l'UE avait innové. Elle avait publié une déclaration sur les colonies israéliennes à Jérusalem-Est, dans laquelle elle estimait "qu'une solution devait être trouvée pour résoudre le statut de Jérusalem en tant que capitale de deux Etats", palestinien et israélien.

Selon un diplomate, les Israéliens avaient alors été assez surpris et irrités par cette déclaration, estimant qu'elle marquait une évolution dans les positions de l'UE, déjà sensible à l'Assemblée générale des Nations unies en septembre.

"C'était la première fois que ce langage était utilisé, et les Israéliens redoutaient que cela crée un précédent", a précisé ce diplomate. Ce qui explique leur protestation publique de mardi.

La formule de Jérusalem "capitale de deux Etats" figure en effet également telle quelle dans le texte en discussion pour la réunion des ministres des Affaires étrangères de mardi prochain.

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