"LES MUSULMANS ET LE SEXE" de NADER ALAMI Editions GUMUS

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Recueil de Poésie en Hommage à Jenny Alpha

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Couv "LES PLEURS DU MÂLE" Recueil de Slams d'Aimé Nouma Ed Universlam

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CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions

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Sortie en librairie début mai 2013

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE
de GISELE SARFATI Editions PLUMES et CERFS-VOLANTS

dimanche, octobre 18, 2009

TENSION
TURQUIEISRAËL

LESQUESTIONS
QUISEPOSENT
Source : israelvalley.com en ligne
le 18 octobre


QUEL IMPACT DE LA CRISE SUR
LES ECHANGES ECONOMIQUES ?
QUELS SECTEURS VONT-ILS
ÊTRE TOUCHES PAR LA CRISE ?
(LA FINANCE, LE TOURISME, ...?


Par Jacques Bendelac
à Jérusalem


Les relations économiques entre la Turquie et Israël risquent d’être ébranlées par la crise diplomatique qui secoue les deux pays. La Turquie est le 11e partenaire commercial d’Israël, ce qui n’est pas négligeable.

Israël exporte vers la Turquie pour 1 milliard de dollars par an de marchandises. Il ne s’agit pas seulement de matériel militaire, mais aussi de produits chimiques, d’équipements électriques, de produits en plastique, de textile, d’instruments médicaux et optiques, etc.

De son côté, la Turquie fournit à Israël pour 2 milliards de dollars par an en produits chimiques, matériaux de construction et textile. La balance commerciale est donc déficitaire pour Israël, et le déficit a même tendance à se creuser.

Certes, la tension politique actuelle entre les deux pays n’est pas le seul facteur d’inquiétude pour les industriels israéliens: la crise financière mondiale aussi a frappé, de plein fouet, les échanges commerciaux entre les deux pays. De janvier à août 2009, les fournitures israéliennes à la Turquie ont chuté de 38% alors les importations de Turquie ont reculé de 31%.

Autre domaine privilégié des relations économiques entre les deux pays: le tourisme. En 2008, près de 560.000 Israéliens ont effectué un séjour touristique en Turquie, ce qui en fait la destination préférée des familles israéliennes. Et si les tensions politiques ont réduit le flux touristique d’Israël vers la Turquie, celui-ci reste une source de revenus non négligeable pour le secteur touristique de la Turquie.

Néanmoins, les relations économiques israélo-turques dépassent les échanges commerciaux et touristiques. Elles s’étendent aussi à la finance: récemment, la banque Hapoalim a racheté une banque turque, la BankPozitif, pour 100 millions de dollars.

Quant à l’immigration de la main d’œuvre turque en Israël, elle représente une autre « branche » des relations économiques. Aujourd’hui, de nombreux ouvriers turcs travaillent en Israël; ils y ont même fondé des familles, des enfants sont nés, et ils sont parfois installés ici depuis des années.

Aujourd’hui, la question qui agite les milieux gouvernementaux et industriels en Israël concerne la poursuite des échanges commerciaux entre les deux pays. Les interlocuteurs israéliens restent optimistes, estimant que les intérêts économiques primeront sur les tensions diplomatiques. Il y a quelques semaines, le ministre israélien des Finances, Youval Steinitz, a effectué une visite à Istanbul (à l’occasion de l’Assemblée annuelle du FMI), à la tête d’une importante délégation d’industriels israéliens. Le ministre turc des Finances a même trouvé le temps de rencontrer son homologue israélien (sur les 130 ministres des Finances présents à Istanbul), pour discuter de l’amélioration des relations économiques entre les deux pays.

Jacques Bendelac

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