IRAN
ISRAËL
LASITUATION
DESJUIFSIRANIENS
Source : israelvalley.com en ligne
le 21 octobre
25 000 personnes ont choisi
de rester en Iran dont plus de la moitié
vivent à Téhéran, où se trouvent
une vingtaine de synagogues.
Dominique Bourra (NanoJV) à Paris
75% de la communauté juive iranienne a quitté l’Iran depuis la révolution islamique pour se rendre en Israël mais aussi à New-York ou à Los-Angeles, ville où vivent plus de 200 000 (deux cent mille) iraniens toutes confessions confondues (25% des habitants de Beverly Hills y compris le maire de la ville sont d’origine iranienne).
25 000 (vingt cinq mille) personnes ont choisi de rester en Iran dont plus de la moitié vivent à Téhéran, où se trouvent une vingtaine de synagogues. La petite communauté juive iranienne est ainsi la plus importante du Moyen-Orient, hors d’Israël.
Elle est partiellement discriminée (impossibilité d’accéder à certains emplois) et protégée à condition de se démarquer totalement du sionisme. La possibilité de voyager à l’étranger est accordée et il est en principe interdit de se rendre en Israël.
L’alyah (l’immigration vers Israël) se poursuit toutefois de manière clandestine à raison de quelques dizaines de personnes chaque année. Enfin, la communauté juive iranienne est représentée au Parlement iranien par un député, au coté des deux autres minorités : chrétienne et des zoroastrienne.
Le nouveau député juif iranien est Ciamak Morsadegh (43 ans) un jeune chirurgien de Téhéran, antisioniste déclaré mais opposant aux dérapages d’ Ahmadinejad sur la Shoah, comme une majorité d’iraniens d’ailleurs.
A SAVOIR
1. Issus de vagues d’immigration successives, 170 0000 israéliens sont d’origine iranienne et forment une communauté très visible, fière de son identité. Certains de ses membres ont occupé des postes clés comme : Moshe Katsav ancien Président de l’Etat d’Israël, Shaul Mofaz ancien chef d’état major de Tsahal, nés respectivement à Yazd et à Téhéran ou encore Dan H’alutz également ancien chef d’état major et iranien de la deuxième génération.
2. Véritable phénomène de société, voire modeste contre-pouvoir médiatique, l’émission d’information et de libre antenne en farsi de Menashe Amir, vétéran de Kol Israel, la radio publique israélienne à Jérusalem, est écoutée par des millions d’auditeurs iraniens toutes tendances confondues.
3. Dans les années 80 , le scandale de l’IranGate (financement de la « Contra » nicaraguayenne par des ventes d’armes à l’Iran sur fond de guerre Iran-Irak) avait mis en lumière de sulfureux rapprochements contre-nature. Plus ancien encore, un picaresque projet avorté de co-développement de missiles à la fin des années 70, juste avant la « révolution », fut partiellement révélé sur la base de documents déclassifiés.
4. Enfin toujours du temps du Shah, des liens stratégiques et commerciaux unissaient les deux pays de manière plus ou moins affichée. Comme par exemple la livraison de pétrole via la mer Rouge ; des connexions rétrospectivement contestables avec la police secrète du Shah dont la Vevak actuelle est l’avatar dantesque; ou encore, par exemple, de grands projets de construction menés par la société de BTP israélienne Solel Boneh en Iran.
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