14èANNIVERSAIRE
DELASSASSINAT
DITZHAKRABIN
PARUNJUIFRELIGIEUX
Source : israelvalley.com en ligne
le 30 octobre
Les cérémonies du 14ème anniversaire de l’assassinat du Premier Ministre Yitzhak Rabin, marquées selon le calendrier hébraïque, ont débuté.
Par
Mati Ben-Avraham
à Jérusalem
Les cérémonies du 14ème anniversaire de l’assassinat du Premier ministre Yitzhak Rabin, marquées selon le calendrier hébraïque, ont débuté hier soir. Elles s’achèveront samedi soir, avec la grande manifestation sur la place Rabin, à Tel-Aviv.
14 ans ont passé depuis ce geste inouï d’un jeune religieux, imbibé de messianisme frelaté, qui a planifié et exécuté son intention avec une parfaite maîtrise, mu par le sentiment d’être l’instrument de Dieu : Yitzhak Rabin devait mourir car traître à la volonté divine.
Mais a-t-il arrêté le cours de l’histoire, comme le ciel, son ciel le lui ordonnait ? La réponse est négative. Les principes dégagés à Oslo et signés à la Maison Blanche en septembre 1993 se sont imposés, de prime abord au sein de la société israélienne. Des tabous ont volé en éclats : négociations directes avec l’OLP, création d’un Etat palestinien, et même le statut de Jérusalem…Les sondages ont ponctué cette évolution.
La classe politique, principalement à droite, a eu du mal à suivre. Et puis, peu à peu, tous les ténors du Likoud – Dan Méridor, Ariel Sharon, Ehud Olmert, Tzipi Livni, Shaul Mofaz, se sont mis au diapason, ont adopté les fondamentaux d’Oslo. Binyamin Netanyahou a résisté pour finir par adhérer à la finalité des accords d’Oslo : deux Etats pour deux peuples. Pour mesurer le chemin parcouru, il faut se souvenir de cette soirée de protestation d’octobre 1995, organisée par les opposants au processus d’Oslo, place Sion à Jérusalem, et où, du balcon de l’hôtel Sion, furent lancés des propos outranciers par d’aucuns de ces dirigeants du Likoud, alors qu’étaient brandis des posters de Rabin en uniforme nazi.
Certes, rien n’est encore acquis. Le processus d’Oslo s’est enlisé, et au lieu de la confiance qu’il était destiné à insuffler aux deux partenaires, la méfiance s’est progressivement instaurée. Certes, les uns et les autres ont parfois avancé masqués, colportant d’inavouables arrière-pensées. Mais s’il fallait désigner un principal obstacle à toute réelle avancée, celui-ci se résumerait en un mot : terrorisme. Mahmoud Abbas l’avait compris qui, en succédant à Yasser Arafat a mis l’accent sur le dialogue. Mais voilà, il s’est révélé incapable de contrer l’extrémisme islamique au sein de la société palestinienne, au point d’en perdre le contrôle de la bande de Gaza. Les choses en sont là.—
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