"LES MUSULMANS ET LE SEXE" de NADER ALAMI Editions GUMUS

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Recueil de Poésie en Hommage à Jenny Alpha

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Couv "LES PLEURS DU MÂLE" Recueil de Slams d'Aimé Nouma Ed Universlam

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CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions

CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions
Sortie en librairie début mai 2013

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE
de GISELE SARFATI Editions PLUMES et CERFS-VOLANTS

mardi, juillet 21, 2009

LEPROCES
DESASSASSINS
DILANHALIMI
ENAPPEL
Source : francesoir.fr en ligne le 21 juillet


L’appel en question


Paul Lefèvre,


L’appel de Youssouf Fofana est son droit. Condamné à la réclusion perpétuelle, assortie de la peine de sûreté maximale qui pouvait lui être imposée, le chef du « gang des barbares » fait appel devant la cour d’assises qui va le rejuger.

Pour ce qui me concerne, je l’attendais, cette contestation, pour deux bonnes raisons : la première est qu’il peut toujours rêver à un verdict plus favorable. La seconde raison est que cet autre procès va, pour la dernière fois sans doute, le faire sortir de l’anonymat, le faire exister à ses yeux et lui permettre de provoquer cette société qui va ensuite l’oublier, le réduire à un souvenir horrifié puis à une vague silhouette qui va faire le tour des centrales de France en marmonnant les mêmes imprécations. Qui peut penser qu’un jour, un juge le remette en liberté ?

Quant aux polémiques qui ont entouré l’appel, elles sont en même temps normales et dangereuses : normales car, dans un procès criminel, les victimes sont rarement satisfaites du verdict, rien ne peut en fait remplacer l’être qu’elles ont perdu. Le condamné, lui, par la voix de ses avocats qui y sont obligés, se déclare à son tour victime de la vengeance de la société. Dans ce cas, les polémiques sont dangereuses car elles tendraient à vicier la loi, c’est-à-dire à la modifier constamment pour l’adapter à chaque procès particulier. Aujourd’hui, certains magistrats protestent contre l’appel de la garde des Sceaux au prétexte d’une pression du pouvoir politique sur le pouvoir judiciaire. Mais le pouvoir politique a été élu, le pouvoir judiciaire n’est que désigné. Et la loi donne légitimement au ministre le devoir d’appréciation sur le quantum de la peine.

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