"LES MUSULMANS ET LE SEXE" de NADER ALAMI Editions GUMUS

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Recueil de Poésie en Hommage à Jenny Alpha

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Couv "LES PLEURS DU MÂLE" Recueil de Slams d'Aimé Nouma Ed Universlam

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CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions

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Sortie en librairie début mai 2013

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE

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de GISELE SARFATI Editions PLUMES et CERFS-VOLANTS

lundi, février 16, 2009

LESANTILLES
ENEBULITION

Source : liberation.fr en ligne le 16 février


Guadeloupe : la «tempête» est proche

Le LKP appelle à un durcissement de la grève.


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A.G. (à Pointe-à-Pitre)


Un «cyclone» va balayer la Guadeloupe aujourd’hui, a promis tout le week-end le LKP, en appelant la population à amplifier la grève générale qui paralyse l’archipel depuis vingt-six jours. Au pied du Palais de la Mutualité où se réunissent les composantes du collectif, Jean-Marie Normertin, secrétaire général du syndicat CGTG, confiait hier que «c’est le calme avant la tempête. Tout est prévu pour passer à une autre phase d’action. C’est le peuple qui l’exige…»

Selon plusieurs sources, ce durcissement du mouvement va se matérialiser par l’installation de barrages pour bloquer davantage les stations-service, l’activité du port, la grande zone industrielle de Jarry, voire l’aéroport. Alors que les négociations avec l’Etat et le patronat local sont au point mort sur la question de la revalorisation de 200 euros des bas salaires, c’est une semaine cruciale qui s’ouvre pour la Guadeloupe, où la tension est de plus en plus palpable.

Jusqu’à présent, la stratégie payante du LKP a consisté à éviter tout débordement et violence pour bénéficier d’un large soutien dans l’opinion. L’Etat, de son côté, a veillé à ce que les forces de l’ordre soient discrètes, même si le dispositif de sécurité a été renforcé avec quatre escadrons de gendarmes mobiles venus de métropole. Le face-à-face semble inévitable. Samedi, les gendarmes avaient déployé un imposant dispositif autour du gigantesque centre commercial Destreland, où les gens ont eu quatre heures pour remplir des chariots. Le LKP a laissé faire.

Pour tenter de débloquer la situation, les présidents du conseil régional et général de Guadeloupe, Victorin Lurel et Jacques Gillot, ont lancé un appel commun à «l’assouplissement de la mobilisation» et mis sur la table une proposition : le versement d’une prime mensuelle de 100 euros par leur collectivité, durant trois mois, pour les salariés gagnant jusqu’à 1,4 fois le Smic. Le LKP l’a aussitôt rejetée, dénonçant un «détournement de l’aide sociale». Il appelle l’Etat à «honorer sa parole» en prenant en charge les 108 millions d’euros nécessaires à une hausse des salaires les plus modestes, comme cela avait été convenu lors d’un préaccord avec Yves Jégo, il y a une semaine. Mais par crainte que la Guadeloupe ne fasse tache d’huile outre-mer et en métropole, François Fillon et Nicolas Sarkozy ont dit niet.

Tétanisé et voulant surtout ne pas lâcher grand-chose, le patronat local se tourne lui aussi vers l’Etat. Il lui demande de mettre la main à la poche et d’assurer l’ordre public alors que nombre d’entreprises font état de grosses difficultés au terme d’un mois de grève. De son côté, une délégation du PS conduite par le député et ancien secrétaire d’Etat à l’Outre-Mer Christian Paul a réclamé des «mesures d’exception pour l’outre-mer afin d’éviter un embrasement». A leur manière, toutes les parties mettent la pression pour que la Guadeloupe soit aussi au centre de la table ronde sociale du 18 février à l’Elysée.

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