"LES MUSULMANS ET LE SEXE" de NADER ALAMI Editions GUMUS

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Recueil de Poésie en Hommage à Jenny Alpha

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Couv "LES PLEURS DU MÂLE" Recueil de Slams d'Aimé Nouma Ed Universlam

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CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions

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Sortie en librairie début mai 2013

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE

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de GISELE SARFATI Editions PLUMES et CERFS-VOLANTS

vendredi, février 20, 2009

LESANTILLES
ENCOLERE
Source : liberation.fr en via l'AFP ligne le 20 février


Les négociations reprennent en Guadeloupe



Le collectif LKP, fer de lance du mouvement social qui paralyse l'île, a décidé jeudi soir de reprendre les négociations sans appeler à la fin de la grève.


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Le collectif LKP, fer de lance du mouvement social qui paralyse la Guadeloupe depuis un mois, a décidé jeudi soir de reprendre les négociations tout en se montrant assez méfiant sur les propositions de l’exécutif et sans appeler à la fin de la grève, marquée par trois nuits d’émeutes ayant fait un mort dans cette île française des Antilles.

Après une réunion avec le préfet de Guadeloupe Nicolas Desforges et les deux émissaires du gouvernement, le leader du Collectif contre l’exploitation (LKP), Elie Domota, a annoncé la reprise des discussions, officiellement interrompues depuis une semaine, dès vendredi.
Il est cependant resté très prudent sur leur issue estimant que «les propositions» du président français Nicolas Sarkozy étaient «particulièrement floues».
«Mais demain, a-t-il ajouté, nous débuterons les négociations à 15H00 (19H00 GMT) toujours dans le même esprit, celui de trouver des solutions sur la base du document négocié dans la nuit du 7 au 8 février», un accord dont s’est toujours réclamé le LKP mais que le gouvernement conteste avoir signé.

Un peu plus tôt, le chef de l’Etat français, à qui l’on avait reproché de toutes parts son silence, avait annoncé un effort de 580 millions d’euros pour les départements d’outre-mer (DOM), qui devrait servir à financer l’augmentation des bas salaires réclamée par les grévistes.
C’est par ce biais que le gouvernement, qui doit encore convaincre le patronat d’effectuer sa part de l’effort, entend permettre une hausse de presque 200 euros des plus bas salaires (jusqu’à 1,4 fois le salaire minimum).

La mesure concernera en cas d’accord quelque 45.000 Guadeloupéens. C’était la principale demande insatisfaite du LKP.
Pour tenter d’apaiser une situation qui dégénère de jour en jour, M. Sarkozy a reçu jeudi des élus de l’outre-mer. Il leur a promis de ramener la paix civile et de se rendre dans l’île «dès que le calme sera revenu» --en avril selon l’Elysée-- pour y ouvrir une série de consultations.
La nuit de mercredi à jeudi avait encore été marquée par 39 interpellations, de nouveaux tirs contre les forces de l’ordre, qui n’ont pas fait de victime, et la tentative de saccage de la mairie de Sainte-Rose, au nord de Basse-Terre.

A l’exception de quelques «barrages», dont un complètement étanche à Sainte-Rose et certains où le passage «se monnaye», la préfecture assurait jeudi à 21H00, heure locale, que tout était «calme».
La confusion régnait toujours jeudi à Pointe-à-Pitre, capitale économique et principale agglomération, où la plupart des magasins étaient fermés et où les restes de barrages étaient toujours aussi nombreux, mais n’étaient pas gardés par des manifestants.
Cocotiers abattus, électroménager, voire une coque de bateau: tout a servi à bloquer les rues. Des chiens en quête de nourriture fouillent les détritus qui ne sont pas ramassés.

La manifestation décidée en mémoire à Jacques Bino, le syndicaliste tué par balle dans la nuit de mardi à mercredi, a rassemblé selon l’AFP quelques milliers de personnes, qui ont défilé dans le calme avec, à leur tête, Elie Domota toujours entouré de plusieurs gardes du corps.
A Paris, le Premier ministre François Fillon a dénoncé un «meurtre» et M. Sarkozy un «assassinat». Mais en Guadeloupe, le LKP a réitéré ses «doutes» sur la version selon laquelle M. Bino aurait été victime du tir d’un manifestant tenant un barrage.

Un autre défilé a réuni entre 8.000 et 10.000 personnes, selon la police, à Fort-de-France, la voisine martiniquaise, où un mouvement similaire, mais qui n’a pas dégénéré en violences, dure depuis le 5 février.
Le conflit contre la vie chère entamé le 20 janvier en Guadeloupe et qui a touché l’île de la Martinique début février, menace de gagner La Réunion, dans l’Océan indien, où un mot d’ordre de grève a été lancé pour le 5 mars.
Les DOM accumulent les maux sociaux: ainsi, aux Antilles françaises, le chômage dépasse les 20%, les prix des produits de grande consommation, en majeure partie importés de France métropolitaine, sont très élevés.

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