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Source : 20minutes.fr en ligne le 2 février



ISRAEL OPTE POUR LA SURENCHèRE


La reprise des tirs de roquettes palestiniennes vers Israël et d'éventuelles représailles militaires sont depuis hier au centre de la campagne électorale pour les élections législatives du 10 février. Dans la seule matinée de dimanche, quatre roquett...
La reprise des tirs de roquettes palestiniennes vers Israël et d'éventuelles représailles militaires sont depuis hier au centre de la campagne électorale pour les élections législatives du 10 février. Dans la seule matinée de dimanche, quatre roquettes ont été tirées depuis la bande de Gaza vers le sud d'Israël, sans faire de blessés. Ce qui porte à sept le nombre de roquettes déjà tombées sur l'Etat hébreu depuis le cessez-le-feu du 18 janvier. Les réactions se sont multipliées au sein de la classe politique israélienne, dans un contexte électoral marqué par l'offensive militaire dans la bande de Gaza, qui était censée mettre fin aux tirs de roquettes depuis le territoire palestinien.
Le Premier ministre, Ehoud Olmert, a indiqué hier qu'Israël allait répliquer de « façon sévère et disproportionnée », tandis que sa ministre des Affaires étrangères et chef de liste du parti Kadima pour les législatives, Tzipi Livni, appelait à « réagir ». Elle entend démentir les propos du Likoud et de son dirigeant, Benyamin Netanyahou, qui lui reprochent son « manque d'envergure ». Le candidat et leader de la formation de droite, donné favori par les sondages, a également reproché au gouvernement de ne « pas avoir terminé le travail » à Gaza. Le Hamas a réagi de son côté en accusant le Premier ministre israélien de lancer des menaces de riposte pour des raisons purement électorales. Les derniers tirs de roquettes ont été revendiqués par les Brigades des martyrs d'Al-Aqsa, groupe armé proche du Fatah du président palestinien Mahmoud Abbas et grand rival du Hamas. ■



Aurélien Mathé
(avec AFP)