"LES MUSULMANS ET LE SEXE" de NADER ALAMI Editions GUMUS

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Recueil de Poésie en Hommage à Jenny Alpha

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Couv "LES PLEURS DU MÂLE" Recueil de Slams d'Aimé Nouma Ed Universlam

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CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions

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Sortie en librairie début mai 2013

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE
de GISELE SARFATI Editions PLUMES et CERFS-VOLANTS

mardi, février 24, 2009

DIFFICILE
ACCOUCHEMENT
DUGOUVERNEMENT
ISRAELIEN
Source : lemonde.fr en ligne le 24 février


En Israël, "un gouvernement d'union nationale
est tout à fait exclu"



JÉRUSALEM CORRESPONDANT


Tzahi Hanegbi est président de la commission des affaires étrangères et de la défense à la Knesset. Député depuis vingt ans, il a été réélu le 10 février en quatrième position sur la liste de Kadima (En avant), le parti dirigé par Tzipi Livni. Il a occupé des fonctions ministérielles durant huit ans. Aujourd'hui, Kadima, ce parti issu d'une scission du Likoud décidée par Ariel Sharon, à l'automne 2005, s'apprête à entrer dans l'opposition à la suite d'une première rencontre infructueuse, dimanche 22 février, entre Mme Livni et Benyamin Nétanyahou, chef de file du Likoud (droite), désigné pour former le prochain gouvernement.


Y aura-t-il un gouvernement d'union nationale ?
C'est tout à fait exclu.


Pourquoi ?
Parce que l'on ne voit pas franchement comment on peut trouver un terrain d'entente lorsqu'il s'agit du dialogue avec le peuple palestinien.


C'est la seule raison ?
C'est la principale. Bien sûr, il y a d'autres problèmes, mais en ce qui concerne la question palestinienne, je ne vois pas comment Nétanyahou peut être amené à faire des compromis.


Pourquoi y aura-t-il une deuxième rencontre ?
Parce que Nétanyahou l'a demandée. Il a obtenu un mandat du président. Il a invité Mme Livni. Il veut se donner encore une chance. Cette rencontre devrait avoir lieu dans le courant de la semaine. Ce qui signifie que les choses vont aller vite.


Comment voyez-vous ce futur gouvernement composé de députés d'extrême droite ? Va-t-il durer longtemps ?
Je ne pense pas que la politique sera d'extrême droite, car sur les 65 députés qui vont constituer la majorité, il y en a seulement quatre qui appartiennent à cette catégorie : l'Union nationale. Les autres sont de droite. Nétanyahou n'est pas d'extrême droite et, en ce qui concerne Avigdor Lieberman (dirigeant d'Israël Beitenou), ses positions sur la question palestinienne ne sont pas d'extrême droite. Quant aux religieux, ils ne se préoccupent pas du résultat des négociations tant que leurs besoins en matière de religion ne sont pas affectés.


Il existe de profondes divergences entre le parti de Lieberman et les partis religieux, notamment les séfarades du Shass ? Est-ce que cela peut marcher ?
C'est difficile à prévoir. La première année sera déterminante. Elle va conditionner l'avenir de ce gouvernement. S'il est capable de se concentrer sur des questions d'intérêt commun, il n'y aura pas beaucoup de divergences. Mais si M. Lieberman veut mettre en avant ses objectifs civils, comme la création du mariage civil pour les juifs russes, la question de l'assouplissement des règles de conversion, il y aura des difficultés. Je pense que Nétanyahou va se concentrer plutôt sur ce qui rassemble que sur ce qui divise, c'est-à-dire l'Iran, la crise économique et le Hamas, et là-dessus, il y a un consensus au sein de la Knesset et dans l'opinion publique.
Au sein même de l'opposition, il n'y a pas non plus de désaccord fondamental. Le pays attend du nouveau gouvernement qu'il s'occupe de ces trois menaces. Donc, je pense que le gouvernement Nétanyahou va durer au moins un an et c'est au cours de cette année qu'il va être possible de dire s'il va pouvoir durer plus longtemps.


Il va bien falloir affronter la question palestinienne ?
Nétanyahou a proposé une paix économique. Je ne sais pas trop ce que c'est exactement. Donc, je ne sais pas si ce sera efficace ou pas. Mais il va essayer d'apaiser les Etats-Unis, l'Union européenne et l'Autorité palestinienne. Pour le moment, il n'a pas beaucoup de marge de manoeuvre. Il s'agit seulement de rhétorique pacifique. Sur les questions essentielles, il n'a pas grand-chose à proposer, car ses positions sont connues. Il est contre tout retrait des colonies où que ce soit et il n'est pas prêt à des concessions. Il ne va pas rejeter le dialogue avec les Palestiniens, mais il est manifeste que le Likoud et les membres du futur gouvernement sont contre d'authentiques compromis.


Le président américain Obama va-t-il mettre la pression sur le futur gouvernement israélien ?
Je ne le pense pas. L'administration américaine comprend qu'elle doit respecter la démocratie d'Israël. Il y a eu des élections. Le résultat est là. Le conflit entre la droite et la gauche n'est pas nouveau. Il est bien connu. Barack Obama va essayer de convaincre Nétanyahou de ce qui est dans le meilleur intérêt d'Israël et tenter d'obtenir un accord. Mais je ne pense pas qu'il mettra la pression, car ce n'est pas très efficace et ce n'est pas la meilleure chose à faire.


Le processus d'Annapolis est-il définitivement mort ?
Je ne crois pas que Nétanyahou ait déjà pris une véritable décision sur la feuille de route et le processus d'Annapolis. Cela prendra du temps avant qu'il décide de la voie à suivre.



Propos recueillis
par Michel Bôle-Richard

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