STJEANDACRE
UNAPPEL
AUCALME
DESGRANDSRABBINS
DISRAËL
Source : dépêche AFP en ligne le 13 octobre



Shimon Peres visite Saint-Jean d'Acre
pour apporter un message de tolérance




SAINT-JEAN D'ACRE (Israël)

Le président israélien Shimon Peres a appelé lundi à la tolérance entre juifs et Arabes lors d'une visite à Saint-Jean d'Acre (nord) où les deux communautés se sont affrontées ces derniers jours.
"J'ai été surpris de l'ampleur des appels à la coexistence pacifique émis par les dirigeants des deux bords (...) Nous sommes appelés à vivre côte à côte, et un avenir brillant attend Acco (Saint-Jean d'Acre)", a déclaré M. Peres aux journalistes à son arrivée à la mairie de cette ville de Galilée.

Il a aussi rendu hommage à la police "qui a dû empêcher l'extension des violences, tout en évitant de faire de victimes".
Durant sa visite, le chef de l'Etat était accompagné du ministre de la Sécurité intérieure Avi Dichter et des deux Grands rabbins d'Israël, Yona Metzger (ashkénaze) et Shlomo Amar (sépharade). Ils ont rencontré des dignitaires de la communauté arabe ainsi que le maire de la ville, Shimon Lancry.

Lors de ses entretiens, M. Peres a mis en place une équipe interreligieuse composée des Grands rabbins d'Israël, des responsables juifs et musulmans de la ville et de conseillers du président, "chargée de veiller au calme et à l'apaisement", selon un communiqué de son bureau.
"En Israël, il est possible d'être de religion différente mais il n'y a qu'une seule loi qui s'applique à tous, juifs et Arabes, et personne n'est au-dessus de la loi", a déclaré M. Peres, cité dans le communiqué.

Par ailleurs, le chef de la police Dudi Cohen a souligné l'importance de ramener le calme durablement à Saint-Jean d'Acre, faute de quoi les violences risqueraient de s'étendre à d'autres villes où coexistent juifs et Arabes, selon la radio militaire.
Saint-Jean d'Acre, 52.000 habitants dont un tiers d'Arabes, a été le théâtre depuis mercredi au soir du Yom Kippour (Grand Pardon) de violents heurts entre juifs et Arabes. Un calme précaire y règne depuis dimanche soir, après le déploiement d'importantes forces de police