"LES MUSULMANS ET LE SEXE" de NADER ALAMI Editions GUMUS

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Recueil de Poésie en Hommage à Jenny Alpha

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Couv "LES PLEURS DU MÂLE" Recueil de Slams d'Aimé Nouma Ed Universlam

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CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions

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Sortie en librairie début mai 2013

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE

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de GISELE SARFATI Editions PLUMES et CERFS-VOLANTS

jeudi, septembre 04, 2008

ISRAËL
SYRIE
Source : la presse canadienne en ligne le 4 septembre
à 14h 30
sur Diasporablog à 15h 30


La Syrie fait des propositions
pour la paix avec Israël



DAMAS- Le président syrien Bachar el-Assad a annoncé jeudi lors d'un sommet quadripartite Syrie-France-Turquie-Qatar que son pays avait remis à la Turquie des propositions pour un accord de paix avec Israël, et attendait la réponse de l'Etat hébreu pour engager des négociations directes.
"Nous discutons d'une déclaration de principes sur des principes généraux du processus de paix, qui sera la base pour des négociations directes", a déclaré le président syrien lors du sommet, qui a réuni le le président français Nicolas Sarkozy, le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan et l'émir du Qatar Cheikh Hamad ben Khalifa Al Thani.
Sans plus de détails, il a expliqué que le document syrien contenait six points sur le retrait israélien du plateau du Golan. Cette région occupée par l'armée israélienne lors de la guerre de 1967 est le sujet majeur de contentieux entre les deux pays et la raison de l'échec des précédentes négociations en 2000.

Ces six points ont été remis à la Turquie, qui assure une médiation entre les deux pays depuis le mois de mai. Quatre séances de pourparlers indirects n'ont pas abouti.
Bachar el-Assad a révélé jeudi qu'une cinquième session "décisive" de pourparlers avait été reportée. Le président syrien a dit attendre les élections israéliennes et l'entrée en fonction de la nouvelle administration américaine pour décider de l'avenir de ces discussions.
Les services du Premier ministre israélien Ehoud Olmert se sont refusés à tout commentaire sur les déclarations du raïs syrien. M. Olmert, mis en cause dans plusieurs affaires de corruption, a annoncé fin juillet sa démission. Son successeur doit être désigné le 17 septembres lors d'une primaire au sein du parti Kadima (centre-droit).

Lors du sommet de Damas, le président syrien, qui attend un document similaire des Israéliens, a demandé le soutien de la France, du Qatar et de la Turquie pour "faire en sorte que le prochain Premier ministre israélien suive la même direction qu'Olmert".
Nicolas Sarkozy lui a répondu positivement en souhaitant que Syriens et Israéliens "discutent directement de la paix". "La politique la plus prudente, c'est celle qui consiste à être ambitieux sur tous les foyers de guerre du Moyen-Orient ensemble, parce que tous se tiennent", a déclaré le président français lors de la conférence de presse conjointe qui a conclu le sommet. La France, qui préside actuellement le conseil de l'Union européenne, a accepté par avance de coparrainer avec les Etats-Unis les négociations directes entre la Syrie et Israël le jour où celles-ci reprendront.
Le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan a pour sa part qualifié de "constructives et effectives" les propositions syriennes. Il s'est dit "pleinement confiant" sur une poursuite des négociations par le prochain Premier ministre israélien.
L'Iran a été l'autre sujet majeur de discussion lors de ce sommet quadripartite consacré à la paix au Proche-Orient. Nicolas Sarkozy compte sur la normalisation des relations franco-syriennes pour obtenir l'aide de Damas, allié de Téhéran, dans les efforts occidentaux pour tenter d'empêcher l'Iran de se doter de l'arme nucléaire.
Ce sommet à quatre, précédé d'une visite historique mercredi de Nicolas Sarkozy, la première d'un leader occidental à Damas depuis trois ans, a permis à Bachar el-Assad de rompre son isolement diplomatique. Les occidentaux boycottaient la Syrie notamment en raison de son soutien au Hezbollah libanais et au Hamas palestinien. Les relations entre Paris et Damas ont connu une longue période de froid liée à la mise en cause de la Syrie dans l'assassinat de l'ancien Premier ministre libanais Rafic Hariri en février 2005.

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