"LES MUSULMANS ET LE SEXE" de NADER ALAMI Editions GUMUS

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Recueil de Poésie en Hommage à Jenny Alpha

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Couv "LES PLEURS DU MÂLE" Recueil de Slams d'Aimé Nouma Ed Universlam

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CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions

CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions
Sortie en librairie début mai 2013

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE
de GISELE SARFATI Editions PLUMES et CERFS-VOLANTS

mercredi, avril 02, 2008

PASSERELLE
Source : http://www.lapaixmaintenant.org/article1451
Gérard pour La Paix Maintenant
Texte originaal : HAARETZ 17 mars

http://www.haaretz.com/hasen/spages/964843.html



Comment les colons s'emparent illégalement
de terres en en Cisjordanie


par Meron Rapoport


Les colonies de Cisjordanie ont agrandi leurs juridictions administrativesen prenant le contrôle de terres palestiniennes privées et en les allouant àdes colons. Ce que l¹Administration civile qualifie elle-même de "vol" s¹estdéroulé de manière parfaitement planifiée, et sans aucune autorisationofficielle. Pour la première fois, cette méthode a été rendue publique à l¹occasion du témoignage d¹un habitant de la colonie de Kedoumim, Michael Lesence, lors d'une audience d¹appel contre un ordre de l'Administration civile d¹évacuer3,5 ha de terres près d¹un quartier de Kedoumim. Les registres officielsmontrent que ces terres appartiennent à des Palestiniens du village de KafrQaddum. L¹avocat de Lesence a admis à l¹audience que les terres en question étaientdes biens palestiniens privés. Toutefois, Lesence en revendique la propriétéau motif qu¹il les cultive depuis plus de dix ans, après les avoir reçues enbonne et due forme, forme assortie d¹un accord écrit, de la part des chefsdu conseil municipal de Kedoumim.

Des représentants de l¹Administration civile déclarent en revanche queLesence n¹a commencé à cultiver ces terres que depuis six mois. Les avocats Michael Sfard et Shlomi Zecharia, qui représentent les propriétairespalestiniens au nom de Yesh Din ­ Volontaires pour les droits de l'homme,soulignent que leurs clients ont continué à cultiver leurs terres, et quel¹armée et les colons de Kedoumim leur en ont interdit l¹accès. Les habitants de Kedoumim ont affirmé devant le jury que les Palestiniensn¹avaient aucun problème à accéder à leurs terres. Mais une visite de lazone révèle une situation bien différente : le garde posté près de la zoneen question annonce « qu¹il est interdit de laisser les Arabes » pénétrersur les terres proches de ce quartier de Kedoumim. Quand les Palestiniens se sont approchés de ces terres à pied, une patrouille de l¹armée est arrivéesur les lieux et les a évacués.

Averti de l'existence de documents prouvantque les Palestiniens étaient bien propriétaires, l'officier a répondu : «Les documents ne m¹intéressent pas. » Cette méthode d¹appropriation de terres s¹est développée à Kedoumim et dansles colonies environnantes vers le milieu des années 90, après les accordsd¹Oslo, et continue jusqu¹à ce jour. Zeev Mushinsky, « coordinateur des terres » au conseil municipal de Kedoumim, a témoigné de la manière de faire : les employés du conseilmunicipal, Mushinsky dans ce cas précis, relevaient sur une carte les"terres abandonnées" autour des colonies, même si elles se situaient hors deleur juridiction, avec pour objectif de s¹en emparer. Le conseil municipal"allouait" lesdites terres à des colons, qui signaient un document officielselon lequel ils déclaraient n¹avoir aucun droit de propriété, et que leconseil pouvait les évincer quand il le jugeait bon, avec à la clé desindemnités correspondant uniquement aux investissements effectués pour laculture de la terre. Michael Bar-Neder, ancien responsable de la sécurité à Kedoumim, a reconnu sous serment que cette « allocation » de terre était suivie d¹un effort d'agrandissement de la colonie. Selon lui, une fois que les colons s¹étaientsaisis des terres, une demande était envoyée au commandement militaire pourque la terre soit déclarée terre d¹Etat, car selon cette loi, qui s'appliqueen Cisjordanie, quiconque ne cultive pas sa terre pendant trois ans renoncede fait à son droit de propriété (1).



(1) Pour comprendre plus précisément ce mécanisme, qui utilise le droitottoman, et plus généralement sur ce sujet, voir "Les terres volées auxPalestiniens : rapport de Shalom Arshav sur la construction des colonies surdes terres privées palestiniennes"

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