ISRAEL
AUSALON
DULIVRE
DEPARIS
ISRAEL,
GRAND VAINQUEUR DU SALON
DU LIVRE DE PARIS
Les portes du Parc des Expositions de la Porte de Versailles où s'est tenu cette année, du 14 au 19 mars le Salon International du Livre de Paris, se sont refermées. L'heure est au bilan. Le cru 2008 a vu une baisse de fréquentation de 8% par rapport à l'année précédente. La plupart des éditeurs n'ont pu atteindre leur objectif. Seuls quelques grosses maisons d'éditions, tel que Gallimard, Robert Lafont, ont su tirer leur épingle du jeu.
Le stand qui a été gagné par la bonne humeur, c'est celui de la librairie Gilbert Joseph, chargée de la gestion du stand de l'invité d'honneur de ce salon cette année, Israël. Jean Carpentier et Christian Agob, responsables du secteur littérature étrangère de cette chaîne de librairies, avaient toutes les raisons d'afficher leurs sourires des meilleurs jours. Sur leur livre de comptes, un chiffre brillait de tout son or, 21 000. C'est le nombre d'ouvrages vendus à leur stand. Plus de 50% d'ouvrages de littérature. Pour Christian Agob "c'est le meilleur résultat de tout le salon" et sans doute de ces dernières années. Il est à comparer à l'année où les auteurs russes étaient les invités d'honneur, en 2005.
En tête des auteurs israéliens les plus vendus, Amos Oz. Un auteur faisant parti des quarante écrivains israéliens sélectionnés pour participer à cet évènement, a surpris les libraires, par l'ampleur de son succès, au point d'être rapidment en rupture de stock, Sayed Kashua, auteurs de deux romans "LES ARABES DANSENT AUSSI" aux Editions Belfond, "ET IL Y EUT UN MATIN" aux Editions de l'Olivier. Il est classé dans les 10 meilleurs ventes.
Sayed Kashua est un auteur israélo-palestinien qui écit ses livres en hébreu. Sa présence, outre le symbôle, montre toute la diversité d'une littérature en phase avec les réalités de la société qu'elle représente.
Autre particularité de ce Salon "Spécial ISRAEL", le public. Public varié, public de lecteurs, majoritairement jeunes, dont une partie était venu en réponse au boycott des certains intellectuels arabes. Plusieurs classes d'écoles juives (Hozar Hatora de Créteil, l'Alliance Israëlite Universelle) et d'écoles laïques de la rgion parisienne, accompagnées de leurs de professeurs de Français, ont débattu avec les auteurs.
Ambiance chaleureuse et de fraternité.
L'un des meilleurs moments que la culture israélienne ait connu en France. Une image concrète du degré de relations entre la France et Israël.
Littérature israélienne, culture israélienne, l'an prochain...à Paris.
Bernard Koch
Revue de presse, panorama du monde, blog de lutte contre l'antisémitisme et le racisme, ouvert au dialogue, l'autre image d'Israël, la culture juive à la rencontre de toutes les cultures, le monde juif tel qu'il est.
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