"LES MUSULMANS ET LE SEXE" de NADER ALAMI Editions GUMUS

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Recueil de Poésie en Hommage à Jenny Alpha

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Couv "LES PLEURS DU MÂLE" Recueil de Slams d'Aimé Nouma Ed Universlam

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CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions

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Sortie en librairie début mai 2013

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE

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de GISELE SARFATI Editions PLUMES et CERFS-VOLANTS

jeudi, janvier 24, 2008

GAZA
Source : lemonde.fr via l'Agence Reuters
en ligne le 24 janvier



Israël dit vouloir se laver les mains
du sort de Gaza

par Adam Entous et Rebecca Harrison


JERUSALEM (Reuters) - Israël annonce son intention de se décharger du sort de Gaza sur l'Egypte puisque leur frontière commune est "tombée", une perspective rejetée aussi bien par le Hamas que par le président palestinien Mahmoud Abbas.
Des dizaines de milliers de Palestiniens de Gaza ont afflué ces dernières 48 heures côté égyptien par les brèches ouvertes à l'explosif mercredi avant l'aube dans le mur de métal de six mètres de haut séparant les deux territoires au niveau de la localité de Rafah.

L'armée israélienne n'est plus physiquement présente à cette frontière, mais celle-ci n'était pas censée ouvrir sans son feu vert. Le président égyptien Hosni Moubarak a justifié mercredi son ouverture par des raison humanitaires.
"Il faut comprendre que lorsque Gaza est ouvert de l'autre côté, nous en perdons la responsabilité. Nous voulons par conséquent nous en séparer", a affirmé jeudi le vice-ministre israélien de la Défense Matan Vilnaï à la radio militaire.
Vilnaï a précisé qu'Israël voulait couper les ponts avec l'étroite bande côtière peuplée d'un million et demi d'habitants dont il avait évacué à l'été 2005 ses colons et son armée tout en gardant le contrôle de ses frontières.
Selon Vilnaï, l'effort de désengagement israélien prendra la forme d'un arrêt des fournitures en électricité, en eau et en médicaments "afin qu'elles proviennent d'une autre endroit"
"Nous ne sommes responsables qu'à partir du moment où il n'y pas de solution de rechange", a-t-il souligné, laissant entendre qu'il reviendrait désormais à l'Egypte de gérer la crise humanitaire à Gaza.
Un responsable militaire israélien a confirmé que l'Etat juif souhaitait que l'Egypte fournisse désormais les services et marchandises de base à Gaza et accueille les organisations humanitaires qui s'occupent du territoire.


"UN VIEUX PLAN"

"De facto, les Palestiniens de Gaza dépendent de plus en plus de l'Egypte pour leurs besoins et c'est ce que nous voulons", a-t-il confié à Reuters.
L'Egypte s'est abstenue pour le moment de commenter les propos de Vilnai, mais le ministère des Affaires étrangères a souligné que la situation actuelle à la frontière n'était que "temporaire".
Selon les instructions du président Moubarak, les forces de sécurité égyptiennes ont laissé les Gazaouis sans armes entrer pour "se nourrir et ramener des vivres" mais ceux-ci doivent ensuite regagner leur territoire.
De passage en Israël, le secrétaire d'Etat américain adjoint Nicholas Burns a réclamé que "l'ordre soit rétabli à la frontière" entre Gaza et l'Egypte et précisé que Washington était prêt à coopérer pour ce faire avec les autorités du Caire.
Sami Abou Zouhri, porte-parole du Hamas, a déclaré qu'Israël ne saurait s'exempter de sa responsabilité "car la bande de Gaza reste un territoire occupé", dont Israël continue à contrôler les frontières avec son propre territoire.
Selon un collaborateur de Mahmoud Abbas, le désengagement annoncé d'Israël s'inscrit dans le cadre d'"un vieux plan visant à séparer Gaza du reste du corps palestinien" - la Cisjordanie - et qui met en péril le processus de paix.

Abbas a réitéré sa proposition tendant à ce que les forces de l'Autorité palestinienne qu'il préside prennent le contrôle des frontières de Gaza, une idée qu'Israël a déjà rejetée.
Pour sa part Ismaïl Haniyeh, chef du Hamas à Gaza, a proposé une rencontre commune au Caire avec les dirigeants égyptiens et Abbas pour trouver un accord sur le fonctionnement futur du point de passage de Rafah.
Malgré son "désengagement" de Gaza, Israël se réserve le droit d'y mener des incursions militaires. Le Premier ministre Ehud Olmert a réaffirmé mercredi que ses habitants ne pourraient mener une vie normale tant que des roquettes s'abattraient sur le sol israélien.



Version française :
Marc Delteil

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