LA VISITE DE KADHAFI EN FRANCE
PASSERELLE
Source : l'alerte de LCI.fr
diffusée le mardi 11 décembre
Droits de l'Homme:
l'Elysée dément les dires de Kadhafi
Nicolas Sarkozy reçoit Mouammar Kadhafi à l'Elysée, le 10 décembre 2007
Le dirigeant libyen dit ne pas avoir parlé droits de l'Homme avec son homologue lundi. L'Elysée maintient qu'il lui a été demandé de "faire des progrès".
Le dirigeant libyen était reçu ce mardi à l'Assemblée nationale.
Qui dit vrai ? Alors que la polémique ne mollit pas sur la présence du dirigeant libyen en France, Mouammar Kadhafi semble prendre un malin plaisir à la raviver. Interrogé sur le fait que Nicolas Sarkozy avait indiqué lui avoir demandé de "progresser sur le sujet des droits de l'Homme", il a répondu : "tout d'abord nous n'avons pas évoqué moi et le président Sarkozy ces sujets". "Nous sommes des amis assez proches, nous coopérons", a-t-il ajouté dans un entretien traduit sur France 2 diffusé mardi.
Aussitôt, ces propos ont été à leur tour démentis par Claude Guéant, secrétaire général de l'Elysée. Il a assuré que Nicolas Sarkozy avait bien "parlé des droits de l'Homme" à Mouammar Kadhafi, et ce "à deux reprises, lors de leur entretien puis du dîner". "J'en ai été le témoin", a insisté Claude Guéant selon qui "Nicolas Sarkozy a évoqué le fonctionnement démocratique et les libertés individuelles en Libye" devant le dirigeant libyen. "Il lui a dit qu'il considérait que des progrès avaient été faits, mais qu'il fallait encore progresser", a-t-il ajouté. Nicolas Sarkozy avait indiqué lui-même avoir abordé lundi le sujet des droits de l'Homme lors de son 1er entretien avec le dirigeant libyen.
Nicolas Sarkozy a en outre répondu mardi aux critiques concernant les contrats signés avec la Libye, en affirmant se battre pour les ouvriers français. "S'il y en a à qui ça ne plaît pas que je ramène des contrats pour les usines françaises, c'est sans doute que ceux-là ne veulent pas d'usines en France", a-t-il lancé. "Il y a un lien très clair pour moi entre aller gagner des contrats en Chine, en Algérie, au Maroc, en Libye et le travail de chaque ouvrier français dans nos usines. Je veux que la France garde une tradition ouvrière. Je veux que la France garde des usines", a-t-il ajouté. "Quand on ferme une usine, c'est un drame", mais "si en même temps on ne récupère pas des contrats pour nos usines, comment voulez-vous que la France s'en sorte ?", a-t-il demandé rappelant que le gouvernement devait réduire les dépenses de l'Etat.
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