PASSERELLE
Source : la newsletter de LCI.FR
diffusée le 13 novembre à 7h 25
ndlr : Le nouveau "mai 68" en novembre 2007 n'aura sans doute pas lieu. La fissure entre syndicats étudiants ou entre les syndicats étudiants, les syndicats ouvriers et la coordination des étudiants met à mal la contestation contre la loi Pécresse dans les Universités françaises. C'est en tout cas ce qui ressort des diverses observations dans les médias et ce qui découle de leurs reportages. Ajoutons l'exapération des étudiants, nombreux, qui demandent, à ceux qui bloquent les facultés, le respect du droit à l'étude.
Premier essouflement du mouvement de contestation sociale qui s'installe dès ce soir en commençant par la grève des cheminots qui s'annonce longue.
B. K.
Ici, le reportage de LCI.FR sur le mouvement épars de ces "nouveaux révolutionnaires" ou "révolutionnaires en culotte courte".
Une majorité d'étudiants
contre le blocage des gares
L'appel au blocage des gares mardi a été débattu à Rouen et Montpellier... et refusé. L'Unef, FO et la CGT-Cheminots refusent la jonction des mouvements.
13 universités sur 85 restaient bloquées partiellement ou totalement lundi.
Après des jours de colère étudiante, le mouvement contre la loi Pécresse progresse inégalement. De même que l'appel de la coordination nationale étudiante à se joindre au mouvement des cheminots en bloquant les gares dès mardi matin. Une idée qui ne plaît pas à tout le monde, les syndicats en tête.
L'Unef s'est dit lundi opposé à cet appel préférant que les étudiants se "joignent aux cortèges" de mercredi. Le secrétaire général de Force Ouvrière, Jean-Claude Mailly, a estimé dans la soirée, dans l'émission Le Franc Parler, que "bloquer les gares mardi" n'était "pas une bonne chose. On n'est pas pour". Peu avant, la CGT-cheminots a "mis en garde" les étudiants, prévenant d'"un risque de dérapage au niveau de la sécurité". Les étudiants non plus ne semblent pas dans cette logique là : l'appel à bloquer les gares a été peu débattu lundi. Seules deux Assemblées générales sur la quinzaine qui se sont tenues lundi en ont discuté (Montpellier III et Rouen)... et ont voté contre.
Heurts à Nanterre Lundi, 13 universités sur 85 étaient bloquées partiellement ou totalement, un chiffre identique à celui de vendredi. 17.000 étudiants ont participé à des assemblées générales (AG) selon l'Unef, principal syndicat étudiant, contre 10.000 jeudi. Les étudiants de Rennes 2 se sont eux prononcés lundi lors d'un vote à bulletins secrets contre le blocage de leur faculté, mais la confusion régnait quant à une éventuelle reprise des cours, selon l'Unef et la présidence de l'université. A l'inverse, les étudiants de Lille III ont voté lundi soir à bulletin secret la poursuite du blocus, de même à Montpellier 3. Une cinquantaine d'assemblées générales sont organisées cette semaine dans toutes les facs de France.
Des échauffourées ont mis aux prises, lundi à Nanterre, des étudiants et les forces de l'ordre sur le campus de l'université (lire notre article). Les étudiants contre les blocages des facs, dont le nombre total est difficile à évaluer, se sont fait entendre, notamment à Nanterre, où les anti-bloqueurs se sont mobilisés en masse, de telle sorte que la reconduite du mouvement a été adoptée à une courte majorité.
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