PASSERELLE
Source : GRIOO.COM
daté du 6 février
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Violente passe d'armes, ce matin, sur France-Inter, entre Nicolas Demorand, nouveau "patron" de la tranche du matin de la station phare du service public et le philosphe Alain Finkielkraut, accusé de "raciste, de réac et de rouler pour Nicolas Sarkozy".
Alain Finkielkraut dément
soutenir publiquement Nicolas Sarkozy
Le philosophe réagit
à un article du "Canard Enchaîné"
Par la Rédaction de GRIOO.COM
Le dernier numéro du Canard Enchaîné prétait au philosophe Alain Finkielkraut (qui nous a récemment accordé une interview vidéo) l'intention d'annoncer publiquement son ralliement à Nicolas Sarkozy le candidat de l'UMP. Il était également prêté au philosophe l'intention d'assister à la réunion prévue par l'UMP le 11 Février, précisément le jour où Ségolène Royal doit annoncer son programme. Le philosophe, qui a contacté notre rédaction, dément vigoureusement les déclarations du Canard Enchaîné: "Je ne souhaite pas être associé à Nicolas Sarkozy, et pour le 11 Février, non seulement on ne m'a pas invité, mais si on m'avait invité je n'y serais pas allé".Même s'il reconnait critiquer Ségolène Royal car ayant été "déçu de la gauche", il affirme ne "soutenir personne", et considérer comme "possible" de voter pour François Bayrou ou un candidat écologiste.Même s'il "ne méprise pas Glucksman" (qui a publiquement annoncé son raliement à Sarkozy), Alain Finkielkraut déclare que ce "n'est pas son modèle" et qu'il entend peser sur le débat électoral non pas en soutenant tel ou tel, mais en intervenant sur des thématiques bien précises, comme l'école ou la laïcité par exemple.
Interrogé par nos soins sur l'origine de l'article, le philosophe qui ne cache pas "avoir toujours détesté le Canard Enchaîné" pense que la genèse de l'article vient d'informations non vérifiées, et que l'idée communément répandue que "les réacs penchent pour Sarko" a probablement joué un rôle. Nous l'avons également interrogé sur la compatibilité entre le dialogue qu'il a cherché à ouvrir avec notre communauté, matérialisé par l'interview qu'il nous a accordée, et le soutien à un candidat qui, c'est un euphémisme, ne laisse pas insensible auprès des noirs et des jeunes, sa réponse: "si j'avais eu l'intention de soutenir Nicolas Sarkozy, je l'aurais annoncé pendant notre interview".Même s'il se dit prêt à dialoguer avec des anti-Sarkozy, Alain Finkielkraut qui estime que "Mendès France n'a pas eu d'héritier, mais Miterrand et son goût pour les symboles, si" n'entend donc soutenir publiquement aucun candidat.
HM
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