"LES MUSULMANS ET LE SEXE" de NADER ALAMI Editions GUMUS

"LES MUSULMANS ET LE SEXE" de NADER ALAMI Editions GUMUS

Recueil de Poésie en Hommage à Jenny Alpha

Recueil de Poésie en Hommage à Jenny Alpha

Couv "LES PLEURS DU MÂLE" Recueil de Slams d'Aimé Nouma Ed Universlam

Couv "LES PLEURS DU MÂLE" Recueil de Slams d'Aimé Nouma  Ed Universlam


CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions

CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions
Sortie en librairie début mai 2013

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE
de GISELE SARFATI Editions PLUMES et CERFS-VOLANTS

vendredi, janvier 26, 2007

photo Alain Azria

INFOCOM


LE DÎNER DU CRIF 2007



DISCOURS DE DOMINIQUE DE VILLEPIN,

PREMIER MINISTRE

3è partie


"2/ Face à ces menaces, Israël peut compter sur la France. Je l’ai dit plusieurs fois devant vous : face aux risques d’incompréhension et d’affrontement qui pèsent sur notre planète, l’amitié entre la France et Israël est un atout. Elle est notre chance. En quatre ans, nous avons parcouru ensemble un chemin remarquable.

D’abord nous n’avons cessé de renforcer la relation politique entre nos deux pays. Nous l’avons fait grâce à des rencontres bilatérales de plus en plus nombreuses et d’une qualité exceptionnelle : qu’il s’agisse de la visite d’Etat du président Katzav en 2004, de celle d’Ariel Sharon en juillet 2005, Ariel Sharon vers qui vont mes pensées ce soir, puis d’Ehud Olmert en juin 2006, qu’il s’agisse de la visite en France de Tzipi Livni en mars et décembre 2006, ou du déplacement de Philippe Douste-Blazy en Israël en mai 2006.
Ce que nous avons construit entre Israël et la France, c’est un dialogue renouvelé, fondé sur la confiance. Fondé aussi sur une convergence d’analyse et d’intérêts sur de nombreux sujets. Il n’y a eu, de part ou d’autre, ni reniement ni silence complaisant, mais bien une volonté partagée : la volonté de se mettre à la place de l’autre pour comprendre ce qu’il ressent, la volonté de le respecter et de l’aider à surmonter les difficultés, dans un esprit d’amitié et de respect. Cet état d’esprit, j’ai pu le constater il y a quelques mois lors de la crise au Liban, lors de mes contacts avec Ehud Olmert, ainsi que lors de l’élaboration et de la mise en œuvre de la résolution 1701 du conseil de sécurité.

Nous avons également renforcé les liens entre nos deux peuples, grâce à des projets ambitieux.


A travers le "groupe de haut niveau", que j’avais mis en place dès 2002 comme ministre des Affaires étrangères avec mon ami Shimon Pérès, grâce aux premières actions développées en 2006 par la "Fondation France-Israël", voulue par président de la République et d’Ariel Sharon et qui verra le jour dans les mois qui viennent, la compréhension entre nos deux sociétés s’est encore approfondie. A l’instar de ce qui a été entrepris au printemps 2006 avec les manifestations d’une "Saison française en Israël", nos associations, nos artistes, nos universités, nos scientifiques et nos entreprises, apprennent à mieux se connaître et à travailler ensemble. Des projets conjoints voient le jour dans tous les domaines, économique, scientifique et culturel. Ces partenariats, nous devons les développer encore et les inscrire dans la durée.

Cette relation entre nos deux pays, je sais tout ce qu’elle vous doit à vous, à la communauté juive de France qui constitue la deuxième communauté juive au monde. Vous n’avez cessé d’œuvrer pour faire connaître Israël en France, pour faire comprendre la société israélienne à nos compatriotes. Vous vous êtes engagés aussi pour renforcer le lien le plus fort, celui de la langue française, que nous partageons avec la communauté francophone d’Israël. C’est un lien de cœur et de culture essentiel qu’il faut continuer de développer. Je sais, Monsieur le président, que c’est un combat auquel vous êtes particulièrement attaché, je l’ai déjà dit comme ministre des Affaires étrangères et je le redis comme Premier ministre, je suis bien sûr favorable à l’entrée d’Israël dans la francophonie et dans les organisations qui ont la charge de la faire rayonner à travers le monde.


3/ Cette amitié, cet engagement, la France est déterminée à les mettre au service de la paix au Proche et Moyen-Orient.

Depuis plusieurs années, les fractures du monde s’amplifient, les tensions se renforcent, les crises s’aggravent. De nombreuses régions sont en proie à l’instabilité. La menace terroriste est toujours présente, et se nourrit des foyers de violence comme l’Irak. Le risque de voir grandir l’incompréhension et la haine entre les peuples s’accroît de jour en jour. Face à cela, les solutions unilatérales ont montré leur inefficacité. Nous savons que rien ne peut se faire contre la volonté des peuples, contre leur identité. Pour autant la communauté internationale peine trop souvent à définir des solutions efficaces.

Aux portes de l’Europe, le Moyen-Orient est devenu l’épicentre des tensions internationales. Des tensions nouvelles sont venues se greffer sur la fracture ancienne que constitue le conflit israélo-palestinien. La moindre étincelle peut déclencher de nouveaux cycles de violence et de haine, nous l’avons vu cet été encore au Liban. Dans cette région, la France a, avec ses partenaires européens, un rôle essentiel à jouer : un rôle d’acteur du dialogue, de la paix, et de la réconciliation entre les peuples.

J’ai toujours défendu une seule et même conviction : l’une des conditions principales pour la stabilité et la sécurité de la région c’est le règlement du conflit israélo-palestinien.
Les principes d’une solution nous les connaissons : deux Etats vivant en paix et en sécurité. La Feuille de route, acceptée par toutes les parties, constitue un cadre qu’il faut renforcer. Après des mois d’interruption, le dialogue a repris entre Palestiniens et Israéliens. La rencontre entre Ehud Olmert et Mahmoud Abbas, le 23 décembre dernier, ainsi que la conclusion du cessez-le-feu créent un contexte favorable. Mais les facteurs de blocage sont toujours présents. Pour rétablir la confiance il y a deux impératifs : la libération du soldat, Gilad Shalit, français et israélien, enlevé au début de l’été et dont j’ai demandé à être régulièrement informé, ainsi que l’arrêt des violences".


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