DEVOUSAMOI
L'EDITO DE DIASPORABLOGJ
SECOUSSE
DANS LE MILIEU INTELLECTUEL :
LE PHILOSOPHE
ANDRE GLUCKSMANN
SE RALLIE A LA CANDIDATURE
DE NICOLAS SARKOZY
On le disait. Cette campagne présidentielle ne serait pas comme toutes les autres. Il n'y a pas que l'âge des capitaines ou les compétences des uns et des autres qui fait la différence avec les campagnes précédentes. Il faut aussi s'attendre à voir des idéologies, hier monolitiques, se fissurer, voire se fracturer sur le rocher de la politque.
La prise de position que vient de prendre le philosophe André Glucksmann dans un article publié ce soir dans la page Débats du quotidien du soir, LE MONDE, va, à n'en pas douter ébranler, tant la classe politique que le collège des bien-pensants.
Il y avait longtemps, par ailleurs, que le débat politique n'était pas descendu dans l'arêne du débat intellectuel. André Glucksmann, enfant de la gauche combative, généreuse, enfant de la gauche des peuples opprimés. Lui qui fut de tous les combats, défenseur des Tchéchènes contre Poutine, aux côtés de Lech Walesa, de l'Algérie mis à feu et à sang par la terreur islamiste, aujourd'hui plus proche encore de la population chrétienne qui souffre au Darfour (province spudanaise), d'un génocide "islamiste" sans précédent, laissant le monde indifférent.
André Glucksmann, donc, s'invite dans la campagne en prenant, sans trop de remord, pleinement parti pour le candidat Sarkozy. Une perte considérable pour la Gauche. Une bascule qui fera date et qui pourrait bien provoquer de nouveaux saignées bien plus conséquentes à la Gauche. Blessures profondes qui laisseront, à n'en point douter, d'indélibiles cicatrices .
Une première depuis près d'un demi-siècle.
André Glucksmann permet ainsi à l'art de la politique de revenir dans la sphère du débat philosophique, science humaine où s'élaborent les idées de demain .
Retour donc à l'intelligence.
Il admet toutefois qu'en prenant -c'est son premier engagement dans une campagne présidentielle- position pour Nicolas Sarkozy, il risque de se séparer de bon nombre de ses amis, mais il ajoute : "Ma décision faite de douleurs anciennes et de perspectives nouvelles, est réflechie". Il continue : "Je ne partage toutes les options du candidat UMP. Exemple : les "sans-papiers", je souhaite une régularisation plus ample, fondée sur des critères d'humanité plus respectés. Voter n'est pas entré en religion, c'est opter pour le projet le plus proche de ses convictions". Ligne suivante : "L'humanisme du XXIè siècle s'abstient d'imposer une idée parfaite de l'homme.Garde-fou contre linhumain, en nous et autur de nous, il ne peut se satisfaire de déplorer les victimes et de resencer les mort ou les laissés-pour-compte".
Une voix qui compte. Un vote qui va compter.
Bernard Koch
Revue de presse, panorama du monde, blog de lutte contre l'antisémitisme et le racisme, ouvert au dialogue, l'autre image d'Israël, la culture juive à la rencontre de toutes les cultures, le monde juif tel qu'il est.
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