DIASPORABLOGJ
YETAIT...
CONTRE LA POLITIQUE IRANIENNE,
DES INTELLECTUELS FRANCAIS
SE MOBILISENT.
A Sciences Po à Paris, la semaine dernière, les principaux signataires de l'Appel aux Députés Européens, avec à leur tête, Elie Wiesel, Prix Nobel de la Paix, sont venus unanimement dire leurs craintes face à la menace iranienne conjuguée, menace nucléaire, menace de destruction contre un Etat démocratique, Israël, reconnu par les Nations-Unis. Ils sont venus manifester leur vive mécontentement devant le mutisme suspect qu'observe l'ensemble des responsables de la planète sur ce sujet d'une rare gravité et leur demander d'agir, au plus vite, avec la plus grande fermeté, avant qu'il ne soit trop tard, contre les dangers que fait peser sur le monde, le tyran iranien.
La plupart des orateurs, cet après-midi là (Frédéric Encel, Pascal Bruckner, Schmouel Trigano et Elie Wiesel) n'ont pas hésité à comparer l'attitude et le verbe vitupérant et sanguinaire d'Ahmadinejad, ainsi que la frilosité des gouvernants et des opinions publiques, même si en France, un récent sondage indiquait que 66% des sondés craignait le nucléaire iranien, avec ce qui prévalait en 33, lorsque le Parti Nazi prenait le pouvoir en Allemagne et les nations se taisaient devant la plus grande catastrophe humanitaire l'Histoire de l'homme ait connu.
"Non, dit le philosophe André Glucksman, l'Iran nucléaire n'est pas assimilable avec d'autres pays nucléaires". Pour André Glucksman, "il y a une O.P.A du chiisme, une O.P.A sur la mort". Et il ajoute "c'est une religion de la mort. Il y a quelque chose de comparable avec l'Allemagne d'Hitler. Il y a des gens qui sont prêts à reprendre la flamme des Nazis en 45. Cette volonté est apocalyptique!"
Pascal Bruckner souhaite, lui, qu'il y ait à l'encontre de l'Iran de véritables sanctions pouvant aller jusqu'à l'action militaire de "peur de voir flotté sur Londres, Madrid ou Paris, le drapeau iranien".
Sophie Dulac, productrice -on lui doit d'avoir produit, il y a deux ans, le documentaire "Décryptage" de Jacques Tarnero et Philippe Bensoussan-se refuse à imaginer que ses enfants assisteront un jour à l'éradication d'un Etat par un autre Etat. "Mon rôle, dit-elle, est d'informer et d'interpeller par les canaux de la créativité. Qu'on ne dise pas dans cinq ans on ne savait pas!"
Enfin, Elie Wiesel s'interroge, cherche à comprendre. "Pourquoi, cet homme (ndlr Amadhinejad) a tant de haîne à l'égard d'Israël? Pourquoi veut-il détruire cet Etat?" Dans son intervention finale à ce premier rassemblement public de l'APPEL AUX DEPUTES EUROPEENS, à la question qu'il se pose "qu'est-ce qui fait que l'antisémite est antisémite", Elie Wiesel répond "un antisémite me haïe avant même que je sois né".
Le Prix Nobel de la Paix ne résoud pas au silence de la Gauche européenne, aux organsimes des Droits de l'Homme, si prompts à se mobiliser en masse dès qu'Israël fait le moindre faux pas.
Il revendique le droit d'avoir peur. Au nom de se droit, avec ses amis de l'Appel, veut, dès aujourd'hui, tirer la sonnette d'alarme.
"Je suis juif, j'ai peur. Cette peur n'est pas que la mienne. Cette peur, s'adressant à près de cinq cents personnes réunis autour de ces personnalités, vous guette. Cette peur, prévient-il, nous guette tous".
Reste à cette mobilisation bien nécessaire, à s'amplifier, à s'élargir au-delà des frontières, et à trouver un écho au-delà du cercle des convaincus.
Un vaste chantier à entreprendre. Un longue distance à parcourir tout au long de laquelle de nombreux obstacles devront être surmontés.
Plus que jamais la vigilance est de mise dans cette affaire iranienne et l'action sans faiblesse et irréversible, l'objectif à atteindre.
Le temps presse.
Bernard Koch
Revue de presse, panorama du monde, blog de lutte contre l'antisémitisme et le racisme, ouvert au dialogue, l'autre image d'Israël, la culture juive à la rencontre de toutes les cultures, le monde juif tel qu'il est.
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