"LES MUSULMANS ET LE SEXE" de NADER ALAMI Editions GUMUS

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Recueil de Poésie en Hommage à Jenny Alpha

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Couv "LES PLEURS DU MÂLE" Recueil de Slams d'Aimé Nouma Ed Universlam

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CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions

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Sortie en librairie début mai 2013

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE

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de GISELE SARFATI Editions PLUMES et CERFS-VOLANTS

lundi, septembre 04, 2006

PASSERELLE

Source : lemonde.fr via l'AFP
en ligne le 4 septembre


La question des prisonniers
revient sur le devant
de la scène proche-orientale


Depuis l'Arabie Saoudite, où il poursuit, lundi 4 septembre, sa tournée au Proche-Orient, Kofi Annan, le secrétaire général de l'ONU, a affirmé que le Hezbollah libanais et Israël avaient accepté une médiation de l'ONU pour un règlement de l'affaire des soldats israéliens enlevés à la frontière libanaise, le 12 juillet.

"Je vais désigner une personne pour négocier avec les deux parties secrètement et calmement", a déclaré M. Annan, lors d'une conférence de presse conjointe avec le chef de la diplomatie saoudienne, le prince Saoud Al-Fayçal, ajoutant, prudent : "Je ne voudrais pas évoquer cette question comme s'il s'agissait d'un accord, mais je voudrais dire que les deux parties ont accepté les efforts du secrétaire général."
"Je ne vais même pas vous donner le nom de cette personne, ni aujourd'hui, ni demain, parce que je voudrais qu'il soit à même de travailler discrètement", a-t-il ajouté. Et d'insister sur la nécessité de laisser travailler l'ONU : "Il ne doit y avoir qu'un seul médiateur" a indiqué M. Annan.
Côté israélien, un porte-parole du premier ministre Ehoud Olmert a réitéré l'opposition de son pays à traiter directement avec le Hezbollah. "Israël n'est d'accord sur rien avec le Hezbollah, et considère que le gouvernement libanais et les Nations unies, comme étant les seuls responsables dans le cadre de la résolution 1701 du Conseil de sécurité, de la libération des soldats enlevés" au Liban.
Certains responsables israéliens rejettent le terme de "médiateur" : "Le secrétaire général de l'ONU apportera son assistance, pas sa médiation." "Un médiateur n'est pas nécessaire", a précisé un responsable gouvernemental israélien. "La résolution de l'ONU détermine que les soldats seront relâchés sans condition", a-t-il ajouté.
MÉDIATION DU CAIRE
Dans le même temps, la diplomatie égyptienne a fait savoir que les négociations pour libérer le soldat israelien Gilad Shalit – enlevé, lui, le 25 juin à la lisière de la bande de Gaza par des groupes palestiniens – pourraient rapidement aboutir. "Il n'y a pas encore de percée, mais cela peut être une question d'heures" ou intervenir "n'importe quel jour", a estimé le chef de la diplomatie égyptienne, Ahmad Aboul Gheit, à l'issue d'un entretien avec l'émissaire européen pour le Proche-Orient, Marc Otte.
Le Caire avait indiqué la semaine dernière jouer les médiateurs, avec des ONG israéliennes et palestiniennes, pour obtenir la libération du soldat Shalit en échange d'un millier de prisonniers palestiniens.
Selon le quotidien israélien Yedioth Aharonot, le caporal israélien et 300 prisonniers palestiniens pourraient être relâchés simultanément, puis deux autres groupes de 300 et 200 détenus palestiniens seraient libérés d'ici fin décembre.
Le premier ministre israelien, Ehoud Olmert, a de son côté déclaré que tant que le militaire "n'est pas libéré, je n'aborderai pas la question d'une libération de détenus palestiniens", avant de se faire plus conciliant : "J'ai déclaré dans le passé, avant l'enlèvement, que dans le cadre de pourparlers, j'étais prêt à libérer des détenus palestiniens", a expliqué M. Olmert.
Il a aussi indiqué que son gouvernement avait engagé des "démarches soutenues" et suivaient le dossier "au jour le jour". Un haut responsable israélien, Ofer Dekel, chargé du dossier des soldats enlevés, s'est récemment rendu au Caire.
M. Otte a pour sa part souligné qu'il fallait désormais remettre "au centre de la scène" la crise israélo-palestinienne qui est "le problème crucial du Moyen-Orient". "L'UE est décidé à reprendre l'initiative" sur ce dossier.


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LE PASTEUR JESSE JACKSON RECLAME AU NOM D’ISRAEL, DES PREUVES QUE LES SOLDATS SONT BIEN EN VIE.

"Israël veut des preuves que ses deux soldats [enlevés le 12 juillet] sont en vie, soit par un enregistrement vidéo, des photos ou une tierce partie, comme par exemple le Comité international de la Croix-Rouge", a déclaré le pasteur américain, Jesse jackson, en visite à Beyrouth, affirmant que cela faciliterait la levée du blocus israélien imposé au Liban. "Un tel geste de la part du Hezbollah permettrait de faire décroître la tension", a-t-il estimé.M. Jackson, qui effectue une "mission humanitaire" entre le Liban et Israël, a rencontré, dimanche soir à Tel-Aviv, le vice-premier ministre israélien, Shimon Pérès. Il a précisé avoir obtenu, lors de ses rencontres à Beyrouth avec des responsables libanais et du Hezbollah, l'assurance que les soldats enlevés par le mouvement chiite étaient "en vie et n'avaient pas été tués lors de leur capture".

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