"LES MUSULMANS ET LE SEXE" de NADER ALAMI Editions GUMUS

"LES MUSULMANS ET LE SEXE" de NADER ALAMI Editions GUMUS

Recueil de Poésie en Hommage à Jenny Alpha

Recueil de Poésie en Hommage à Jenny Alpha

Couv "LES PLEURS DU MÂLE" Recueil de Slams d'Aimé Nouma Ed Universlam

Couv "LES PLEURS DU MÂLE" Recueil de Slams d'Aimé Nouma  Ed Universlam


CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions

CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions
Sortie en librairie début mai 2013

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE
de GISELE SARFATI Editions PLUMES et CERFS-VOLANTS

vendredi, juillet 07, 2006

PASSERELLE

Source : lefigaro.fr
en ligne le 7 juillet


ndlr :
Ivan Rioufol occupe une place particulière dans le paysage médiatique français. Plutôt placé à droite, droite libérale, ses chroniques, chaque vendredi dans le Figaro, font le délice de nombreux lecteurs. Ces lecteurs à la recherche d'un peu de fraîcheur, de moins de pensée unique. En Ivan Rioufol, ils ont trouvé leur maître à penser.
Difficile de ne pas se trouver en accord, à certains endroits de sa chronique, avec cet iconoclaste de la presse française qui refuse le prêt-à-penser et entrer dans le moule.
Mais pourquoi alors, Ivan Rioufol se laisse bercer par les sirènes de l'extrême-droite, participant souvent aux émissions de Radio-Courtoisie. Adhérent à quelques unes de ses théories qui ne font pas briller l'image de la France, sur l'immigration et la sécurité, par exemple.

On regretterait presque ces faux-pas tant ils mettent en porte-à-faux à ses analyses qui ne manquent pas de sagacité pourtant, et de perspicacité.

Notre désaccord, qui est aussi une forme d'incompréhension de notre part sur ces écarts tendancieux de notre confrère, ne doit pas pour autant, au nom de l'esprit de débats de diasporablogj., nous empêcher de mettre en ligne, certains de ses points de vue.

Nous publions son regard sur les derniers évènements au Proche-Orient, en raison de sa clarté de vue, et parce qu'il s'oppose aux différents commentaires qui ont paru ces dernières semaines sur la riposte d'Israël suite à l'enlèvement de l'un de ses soldats, qui continuent à comdamner, sans distinction et unilatéralement la légitime défence de cet état.


Nous publions le texte d'Ivan Rioufol paru ce matin dans le Figaro qui devrait remettre les pendules à l'heure dans la perception qu'a l'opinion française sur ce qui se passe au Proche-Orient.

Bernard Koch


Israël :
leçons incorrectes
irioufol@lefigaro. fr .


Israël est indéfendable, forcément : ce pays contredit le bien-pensisme antiraciste, longtemps soutenu d’ailleurs par nombre d’intellectuels juifs. Aux éloges du cosmopolitisme, du déracinement et du métissage culturel, les Israéliens répondent qu’une nation, même multiethnique, doit savoir exiger de ses membres une commune identité. Ils disent qu’un État souverain est libre de choisir ses immigrés. À bon entendeur.
Ces leçons incorrectes sont une provocation pour le discours dominant qui, en France, incite à la culpabilisation, au relativisme, à l’accommodement. Elles expliquent les effarements politico-médiatiques face aux réactions de défense de l’État hébreu. Son intransigeance devant les provocations du Hamas n’est qu’un épisode de cette incompréhension.
La brutalité de la riposte à l’enlèvement, par un commando terroriste, du soldat Gilad Shalit, 19 ans, est critiquable. Arrêter des élus du Hamas est faire peu de cas de leur légitimité démocratique. Lundi, Philippe Douste-Blazy a suggéré « la retenue ». Reste qu’Israël est le seul pays au monde dont l’existence est contestée, Coran à l’appui. Où sont, là, les appels à la décence ? Les belles âmes s’agacent de voir ce peuple – « le plus surprenant de la planète », dit Ivan Levaï (Israël,mon amour, Seuil) – résister à un djihad qui a juré sa perte dès 1947. L’Europe angélique, confrontée au même obscurantisme qui gagne certains nouveaux venus, préfère apaisements et ronds de jambes. Ce faisant, l’insoumission israélienne révèle la tentation capitularde de l’Occident.
Eliad Moreh Rosenberg a été victime d’un attentat, le 31 juillet 2002 (9 morts, 90 blessés), à l’université de Jérusalem. Elle m’expliquait récemment : « Je ne trouve pas normal qu’on veuille m’assassiner et qu’il n’y ait pas de place dans l’opinion pour la souffrance israélienne. À travers nous, c’est le monde libre qui est pris pour cible par l’islamisme. Il ne faut pas chercher à le justifier. Il faut le reconnaître, le nommer, le combattre. »
Voilà ce que n’aiment pas entendre les vigiles de l’Empire du Bien, qui trouvent plus d’excuses au nazislamisme du Hamas qu’à la démocratie juive assiégée. Ils se refusent à admettre la conclusion à laquelle l’État hébreu est arrivé, d’une impossible cohabitation avec l’islam extrémiste. Là-bas, le divorce est acquis : le prix à payer pour que la plus vieille des nations puisse vivre encore. Prétention indéfendable ?



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