POLITIQUEMENT
VOTRE
diasporablogj. y était...
AU PETIT DEJEUNER DU CRIF
JULIEN DRAY,
A PROPOS DE L’ENLEVEMENT
DU SOLDAT FRANCO-ISRAELIEN GILAT SHALIT :
« CE N’EST PAS SIMPLEMENT PAR
L’ACTION DIPLOMATIQUE QUON REGLE
CE GENRE DE PROBLEME »
Pour son dernier p’tit déj de la saison, le CRIF (Conseil Représentatif des Juifs de France) avait invité, en début de semaine, le Député de l’Essonne et Porte-Parole du Parti Socialiste, Julien Dray, noté « Royaliste ».
D’emblée, c’est sur le langage du « parler vrai » que s’est positionné, l’ancien dirigeant de SOS RACISME. Tout particulièrement, c’est sur le terrain du conflit israélo-palestinien que Julien Dray s’est montré le plus ouvert.
Vingt-quatre heure avant l’offensive militaire de l’Armée Israélienne dans la bande de Gaza, pour retrouver le soldat franco-israélien Gilad Shalit, enlevé dimanche matin, par la branche terroriste du Hamas, le porte-parole du PS, tout en ne cachant pas son inquiétude sur la tournure prise par les évènements à Gaza, s’est dit sceptique sur les efforts de la diplomatie. « Ce n’est pas avec l’action diplomatique qu’on règle ce genre de problème ». D’ailleurs cet enlèvement rappelle, dit-il, par certains côtés, le lynchage odieux de soldats israélien par une foule palestiunien en délire, lors de la seconde intifada. Au même moment, « une délégation du Parti Socialiste, se souvient Julien Dray, conduite par François Hollande, avait rencontré, Arafat dans son bureau à Ramallah, à 3h du matin ». En sortant de cette rencontre , « nous avions compris, ajoute le porte-parole du PS, qu’Arafat ne voulait pas d’un Etat palestinien. Qu’il ne voulait pas la paix ! »
« Il faut dire aux Palestiniens, poursuit Julien Dray, qu’il y a quelque chose qui ne va pas, qu’il faut arrêter cette escalade, mettre fin aux violences. Il n’y a, actuellement, aucun leader palestinien qui puisse être capable de le faire »
Sur le nucléaire iranien, son Président despotique, il demande aux Européens et aux Etats-Unis d’user « de fermeté diplomatique, le plus rapidement possible » et stigmatise le comportement ambigu de la Russie derrière l’attitude de son allié iranien.
Revenant sur la politique intérieure française, Julien Dray a, comme il se doit, en bon et loyal serviteur de Ségolène Royal, a vanté les mérites incomparables de son égérie. Son second tour idéal, pour 2007 : la combinaison Sarkozy – Ségolène. Un match « utile pour les Français ».
« Je reconnais, avoue-t-il, des qualités à Sarkozy, même si je suis en désaccord sur certaines de ces positions ».
Somme toute, c'est un Julien Dray, plus pragmatique, plus près des réalités, plus « réal politik » en matière de politique étrangère, que la plupart de ses camarades, allant même jusqu’à reconnaître les erreurs commises par son Parti à l’égard de la communauté juive qui s’est dévoilé.
Une tonalité nouvelle qui reste encore bien isolée au sein du Parti de la rue Solférino.
Bernard Koch
Revue de presse, panorama du monde, blog de lutte contre l'antisémitisme et le racisme, ouvert au dialogue, l'autre image d'Israël, la culture juive à la rencontre de toutes les cultures, le monde juif tel qu'il est.
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