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Source : atlasinfo.fr en ligne le lundi 10 juin 2013
Le président algérien Bouteflika
serait mort
Le site de l’hebdomadaire français "Valeurs actuelles" affirme que le président algérien serait cliniquement mort mais la nouvelle est gardée secrète pour mieux verrouiller sa succession, sur les plans politique et financier, après 14 ans de pouvoir sans partage."
Mustapha Salma dénonce le mutisme observé par les médias et la société civile espagnols sur sa situation Hospitalisé depuis 45 jours à Paris (au Val de Grâce puis aux Invalides), l’état de santé du président algérien Abdelaziz Bouteflika « s’est très sérieusement dégradé. Il serait inconscient mais la nouvelle est gardée secrète pour mieux verrouiller sa succession, sur les plans politique et financier, après 14 ans de pouvoir sans partage », croit savoir l’hebdomadaire.
« Recueillie par la rédaction aux meilleures sources, cette information confirme des rumeurs du sérail, indiquant qu’il ne pourra présider les cérémonies de la fête de l’indépendance, le 5 juillet », précise Valeurs actuelles.
Le Conseil constitutionnel, à qui il revient de vérifier l’« empêchement » du chef de l’Etat, en vertu de l’article 88 de la Constitution algérienne, n’a pas été autorisé à venir le voir à Paris.
« Son président, Tayeb Belaïz, fidèle du clan « Boutef », a disparu d’Alger. « Le pays navigue à vue, » disent les proches du pouvoir », ajoute l’hebdomadaire, avant de souligner que de nombreuses manifestations prévues jusqu’à l’automne viennent d’être suspendues.
Dimanche, le Premier ministre algérien Abdelmalek Sellal a dit aux médias que le gouvernement n'avait "rien à cacher" sur la santé du président Abdelaziz Bouteflika, hospitalisé en France depuis le 27 avril suite à un AVC.
Circulez, il n'y a rien à voir. Tel est, en substance, le message adressé par Abdelmalek Sellal à la presse à propos de la santé du président Abdelaziz Bouteflika. Les médias doivent cesser de focaliser sur la santé du chef de l'État, a-t-il ajouté.
"Nous n'avons rien à cacher et n'avons pas à avoir peur (...) les responsables doivent travailler en toute transparence et déclarer à la presse ce qu'ils ont comme informations", a souligné Abdelmalek Sellal lors de l'ouverture d'un colloque sur la communication institutionnelle, selon un communiqué publié par l'agence de presse officielle APS
"Certains présidents se soignent en France des semaines et des semaines sans que personne n'en parle", a fait remarquer M. Sellal en évoquant la maladie du président. "Nous sommes arrivé à un stade où même l'information officielle est démentie", a dit le Premier ministre qui faisait allusion à des informations de presse évoquant une aggravation de l'état de santé de M. Bouteflika, malgré les assurances officielles.
Arrivé au pouvoir en 1999, Abdelaziz Bouteflika avait été réélu une première fois en 2004 puis en 2009 après une modification de la Constitution qui limitait à deux le nombre de mandats présidentiels.
Les appels se sont multipliés dans la presse en vue de l'application de l'article 88 de la Constitution sur une procédure d'empêchement du président.
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