"LES MUSULMANS ET LE SEXE" de NADER ALAMI Editions GUMUS

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Recueil de Poésie en Hommage à Jenny Alpha

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Couv "LES PLEURS DU MÂLE" Recueil de Slams d'Aimé Nouma Ed Universlam

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CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions

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Sortie en librairie début mai 2013

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE

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de GISELE SARFATI Editions PLUMES et CERFS-VOLANTS

mercredi, avril 17, 2013


LESGRANDSBLUFFS
DUGRANDRABBINDEFRANCE
FINDEPARCOURS
POURGILLESBERNHEIM
Source : lacroix.com en ligne le jeudi 11 avril 2013



Le grand rabbin de France
Gilles Bernheim
s’est résolu à démissionner



Gilles Bernheim a annoncé jeudi midi 11 avril sa « mise en congé » du grand rabbinat avec effet immédiat à l’issue du conseil exceptionnel du Consistoire central israélite de France qui s’est déroulé en milieu de journée à Paris.




Pourquoi le grand rabbin
quitte-t-il ses fonctions ?

Le grand rabbin de France a présenté jeudi midi 11 avril ses excuses aux fidèles de la communauté juive « pour les souffrances qu’ils ont pu endurer à travers lui », explique-t-il dans un communiqué. Constatant qu’il ne lui est « plus possible de remplir la charge qui est la sienne avec la sérénité et la tranquillité qui en sont les corollaires nécessaires », il a annoncé sa décision de prendre congé de ses fonctions au cours du conseil exceptionnel organisé jeudi midi par le Consistoire central israélite de France à Paris.

Le rabbin a souhaité que les faits graves qui lui sont reprochés « n’occultent pas l’ensemble des actions menées au titre de ses différentes fonctions rabbiniques » et prié « pour être entendu dans sa demande de pardon et qu’il advienne le meilleur pour la communauté juive de France ».

Interrogé mardi soir sur Radio Shalom, Gilles Bernheim avait reconnu n’avoir jamais obtenu son agrégation de philosophie ainsi que « l’ensemble des emprunts » que lui ont reproché plusieurs sites Internet spécialistes du plagiat. Il avait cependant exclu de démissionner.


Pourquoi Gilles Bernheim
a-t-il changé d’avis ?

S’il rassemble autour de sa personne une vraie confiance, comme en témoignent les manifestations de soutien organisées ces derniers jours, beaucoup au sein de la communauté juive estimaient qu’institutionnellement, la situation était trop compliquée, et espéraient qu’il se retirerait de lui-même. « Il avait peut-être mal mesuré la crise de confiance qu’il a déclenchée, assure un responsable juif. Beaucoup ont dû lui transmettre que, même s’ils lui gardaient leur confiance et leur estime, compte tenu du contexte, il semblait plus pertinent dans l’intérêt communautaire qu’il choisisse d’abandonner ses fonctions. »

La pression s’était accrue de jour en jour. Les relations de confiance avec les partenaires politiques risquaient d’être ébranlées. Ainsi, tout en refusant de « prendre position sur les choix d’un homme ou des instances de la communauté juive », le ministre de l’intérieur Manuel Valls avait estimé dans la matinée que le grand rabbin devait réfléchir à son avenir. « Lui aussi doit réfléchir à ce qui est en train de se passer, la confiance. Quand la confiance est ébréchée, il faut des gestes forts. »

Mais il lui aura fallu du temps pour se’y résoudre. « Il a beaucoup consulté, mais il n’en fait qu’à sa tête, confie un ami très proche du grand rabbin. J’ai essayé de parler avec lui mais il était très froid avec moi et n’osait me répondre. » En cause selon lui, une certaine manière de se fabriquer « un monde qui a plus ou moins de rapport avec le réel et qu’il prend pour le réel ».


Quelles sont les réactions ?

Exprimant sa « tristesse » et son « grand respect », Élie Korchia, vice-président du Consistoire, a salué cette décision « très courageuse et très digne, prise avec une sérénité exceptionnelle, qui veut aussi être une manière pour lui d’incarner une certaine exemplarité ». « C’était la bonne décision. Tout le monde s’est rangé à cette solution, ça protège l’homme d’abord, ensuite ça protège la fonction et le Consistoire », a commenté de son côté Jacques-Hubert Gahnassia, président de la synagogue de la rue Vauquelin à Paris, à l’AFP.

Pour ses fidèles, partisans d’un judaïsme « ouvert sur la cité », désireux de faire avancer la question de la femme, Gilles Bernheim est « irremplaçable ». Soutien inconditionnel, Yves Kamami, membre du bureau exécutif du Consistoire israélite de Paris, se dit « atterré »?: « Qu’on ait proposé de réaliser ce conseil, en urgence, en en informant l’AFP qui plus est, ce qui ne s’était jamais fait auparavant, c’était clairement le pousser à la démission.»

D’après lui, plusieurs figures du judaïsme français avaient adressé au conseil leur soutien à Gilles Bernheim, estimant qu’il avait reconnu ses erreurs avec dignité et devait être « épaulé ». Il dénonce le « lynchage orchestré par certains milieux juifs qui avaient intérêt à sa démission », notamment chez les ultraorthodoxes.

Dans l’immédiat, un intérim statutaire sera assuré par le grand rabbin de Paris, Michel Guggenheim, et le directeur du séminaire israélite de France, Olivier Kaufmann.



Anne-Bénédicte Hoffner et Céline Hoyeau

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