"LES MUSULMANS ET LE SEXE" de NADER ALAMI Editions GUMUS

"LES MUSULMANS ET LE SEXE" de NADER ALAMI Editions GUMUS

Recueil de Poésie en Hommage à Jenny Alpha

Recueil de Poésie en Hommage à Jenny Alpha

Couv "LES PLEURS DU MÂLE" Recueil de Slams d'Aimé Nouma Ed Universlam

Couv "LES PLEURS DU MÂLE" Recueil de Slams d'Aimé Nouma  Ed Universlam


CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions

CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions
Sortie en librairie début mai 2013

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE
de GISELE SARFATI Editions PLUMES et CERFS-VOLANTS

mardi, mai 01, 2012

FIN
DUNECAMPAGNE
PRESIDENTIEL
NAUSEABONDE



DIASPORABLOG
accueille...

PHILIPPE MEYER



Cette campagne de l'entre-deux tours sent de plus en plus le souffre et les moyens employés pour attaquer le Président sortant deviennent indignes et déshonorent ceux qui les emploient. Comparaison avec Pétain, insultes collaborationniste, vrai-faux interview de DSK, et maintenant accusation soudaine de financement occulte de Kadhafi il y a cinq ans de la part d'une officine du candidat de l'opposition. Sans compter les insinuations à peines voilées et les non-dits qui en disent beaucoup.


En 2002, ces méthodes honteuses avaient amené Le Pen en finale. Cette fois-ci, certains cherchent probablement à créer une abstention forte qui favoriserait leur candidat.


Tous ces calculs sont aussi minables que dangereux. Jamais au cours d'une élection présidentielle, une chasse à l'homme n'avait été aussi violente et totale.
Un Président sortant doit normalement défendre son bilan et proposer un nouvel élan. Son challenger doit défendre un projet alternatif et proposer une autre voie. Le premier s'efforce de le faire, mais les invectives et les insultes l'obligent à se défendre, ce qui détourne le débat de là où il devrait être : projet conter projet. Hollande et les siens ont tout intérêt à rester dans la boue pour qu'on ne parle pas de leur propositions non-financées, de leurs idées si peu crédibles par ces temps de crise, et de leurs oublis incompréhensibles dans tant de domaines propres au Chef de l'Etat (politique étrangère, Défense, diplomatie, ...).


Ce débat se produira enfin mercredi soir. Ce sera le seul moment au cours duquel, loin des odeurs nauséabondes que le camp socialiste essaie de répandre pour masquer l'arrière gout amer de leur pauvre programme, les deux hommes auront à s'expliquer entre hommes, les yeux dans les yeux, sans l'aide de personne.
Et puis viendra enfin le temps du vote. L'arithmétique et les sondages disent que c'est joué. La réflexion et le sursaut peuvent les faire mentir.
On dit aujourd'hui que l'écart dans les enquêtes d'opinion serait en train de se réduire et qu'un débat à la télévision peut faire bouger 1 à 2% des intentions de vote. Il n'en faudrait peut-être pas davantage dimanche.


Seul dans l'isoloir, loin de toute polémique, loin de tout lynchage, loin de toute insulte, avant de mettre le bulletin dans l'enveloppe, il serait bon que chacun pense l'espace de quelques secondes, les dernières de cette longue campagne, aux cinq ans à venir avec l'un, ou avec l'autre.

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