"LES MUSULMANS ET LE SEXE" de NADER ALAMI Editions GUMUS

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Recueil de Poésie en Hommage à Jenny Alpha

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Couv "LES PLEURS DU MÂLE" Recueil de Slams d'Aimé Nouma Ed Universlam

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CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions

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Sortie en librairie début mai 2013

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE
de GISELE SARFATI Editions PLUMES et CERFS-VOLANTS

samedi, mai 19, 2012

FESTIVAL
DECANNES2012
ENCOMPETITION...

Source : leparisien.fr via l'AFP en ligne
le 19 mai 2012



"Aliyah",

la fuite d'un dealer parisien en Israël,
un "ailleurs possible"



Dans "Aliyah", le premier film du réalisateur français Elie Wajeman, un jeune dealer parisien décide, sur un coup de tête, d'émigrer en Israël pour changer de vie, évoquant l'univers tendu entre polar et drame familial des premières oeuvres de l'Américain James Gray.
Servi par une distribution forte, notamment Pio Marmai dans le rôle principal et Cédric Kahn, connu comme cinéaste et rare comédien, qui joue son frère envahissant et charismatique, le film rencontre un vif intérêt sur la Croisette, la première projection ayant rapidement refusé du monde.

Tourné dans les quartiers populaires du nord-est de Paris, "Aliyah" suit les traces d'Alex, qu'on découvre coupant une barette de shit dans les toilettes d'un restaurant avant de livrer un client en urgence. "Au fait, j'arrête, oublie mon numéro", lui dit-il.
Son frère Isaac est recherché par des types louches, lui demande sans cesse de l'argent, le contraint à mentir pour lui. A l'occasion d'un shabbat familial, son cousin Nathan annonce qu'il part ouvrir un restaurant à Tel-Aviv. "Tu veux pas me mettre dans ta valise?", lui glisse Alex. Malgré la rencontre coup de foudre avec Jeanne, "une goy" venue voir ce qu'est un shabbat "chez des mauvais juifs".
La décision d'Alex de faire son "aliyah", c'est-à-dire émigrer en Israël, un pays qu'il connaît à peine, suscite l'incompréhension. "Tu as des copains juifs toi?", lui demande son ex. "Pas trop non...", dit-il, reconnaissant qu'il part "peut-être parce que ce pays est foireux, comme moi".
Elie Wajeman s'est intéressé aux mille raisons pour lesquels des juifs font leur aliyah, affirmant que la démarche d'Alex est beaucoup plus "réaliste qu'on ne le croit": "Beaucoup partent par désillusion, après une déception amoureuse, rêvant d'un ailleurs possible, sans visée idéologique, politique ou religieuse", confie à l'AFP le réalisateur de 31 ans.

Comme souvent les premiers films, "Aliyah", présenté en Quinzaine des réalisateurs, raconte aussi la trajectoire d'un "garçon peu déterminé" qui "saisit une opportunité" et devient adulte. "Un copain me chambre en me disant que mon film, c'est l'histoire d'un mec qui fait son premier film", plaisante Elie Wajeman.
Le jeune diplômé de la Femis (école française de cinéma) a soigné ses personnages secondaires, forts. "Je suis novice mais je sais qu'on n'a pas besoin de mille scènes pour qu'un personnage existe".

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