"LES MUSULMANS ET LE SEXE" de NADER ALAMI Editions GUMUS

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Recueil de Poésie en Hommage à Jenny Alpha

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Couv "LES PLEURS DU MÂLE" Recueil de Slams d'Aimé Nouma Ed Universlam

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CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions

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Sortie en librairie début mai 2013

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE

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de GISELE SARFATI Editions PLUMES et CERFS-VOLANTS

mardi, décembre 20, 2011

LESUD-SOUDAN
INVITEDEMARQUE
D'ISRAËL

Source : rfi.fr en ligne le 20 décembre 2011



Première visite
du premier Président
du Soudan du Sud

en Israël



Par
Ursula Soares


Le président du Soudan du Sud, Salva Kiir, a effectué, ce mardi 20 décembre 2011, une visite éclair de 24 heures en Israël. Cette première visite du chef de cet Etat nouvellement indépendant est qualifiée d'« historique » par le président israélien Shimon Pérès. En déroulant le tapis rouge aux sudistes, Israël envoie un message clair aux nordistes qui soutiennent ouvertement le Hamas. Mais cette visite est aussi l’occasion d’aborder des sujets épineux comme le sort des quelque cinq mille clandestins sud-soudanais réfugiés en Israël.

Cette visite éclair est aussi une première dans l’histoire des deux nations qui ont noué des relations diplomatiques immédiatement après l’indépendance du Soudan du Sud, le 8 juillet 2011. Cependant, les premiers contacts entre Israël et le Soudan du Sud remontent à une quarantaine d’années. En 1967, les rebelles du sud-soudanais avaient empêché l’armée soudanaise de prendre part à la guerre des Six Jours qui opposa l’Etat juif à une coalition de pays arabes menés par l’Egypte. En guise de remerciement, l’Etat hébreu leur a distribué des armes confisquées à ses adversaires arabes, en les aidant ainsi dans leur guerre ouverte contre Khartoum.

Liens d’amitié avec Juba et relations exécrables avec Khartoum

En arrivant à Jérusalem, le président du Soudan du Sud, Salva Kiir, a eu ces mots : « Sans vous, nous n’existerions pas ». Un hommage appuyé qui traduit le soutien d’Israël aux Sud-Soudanais dans leur combat pour l’indépendance et qui traduit aussi les très mauvaises relations d’Israël avec le régime soudanais d’Omar el-Béchir.

Actuellement, Tel Aviv accuse Khartoum de soutenir son adversaire, le Hamas, et accuse le Soudan de servir de base à des militants islamistes. En avril dernier, des appareils israéliens ont détruit, sur le sol soudanais, des convois d’armes à destination de Gaza. Et il y a quelques mois, un responsable du Hamas a été tué par un autre raid israélien à Port Soudan.

Khartoum et Tel Aviv n’ont plus aucune relation diplomatique et tant que cette situation perdurera, Israël entretiendra de bien meilleurs rapports avec le gouvernement chrétien du Sud.

Le sort de milliers de clandestins soudanais

Le sort des plus de 8 000 clandestins soudanais réfugiés en Israël, dont un quart serait originaire du Sud, constitue sans doute l’une des questions prioritaires qui pèse sur les relations bilatérales entre les deux pays. Nombre de ces réfugiés ont fui la guerre et les exactions attribuées aux milices Djandjawid et ont rejoint Israël grâce aux filières de passeurs bédouins dans le Sinaï.
Avec l’indépendance du Sud, leur exil pourrait prendre fin. C’est ce que souhaite le gouvernement israélien qui attend de Juba qu’elle accepte un plan de rapatriement de certains de ces immigrés et des mesures destinées à stopper l’afflux régulier de migrants.

Joint par RFI, Rachid Saïd, journaliste soudanais à Paris, évoque, entre autres, cette question des immigrés sud-soudanais en Israël, considérée par une partie de la classe politique comme un problème.

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