"LES MUSULMANS ET LE SEXE" de NADER ALAMI Editions GUMUS

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Recueil de Poésie en Hommage à Jenny Alpha

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Couv "LES PLEURS DU MÂLE" Recueil de Slams d'Aimé Nouma Ed Universlam

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CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions

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Sortie en librairie début mai 2013

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE

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de GISELE SARFATI Editions PLUMES et CERFS-VOLANTS

samedi, novembre 19, 2011

DANSSAPOLEMIQUE
AVECLEPS
LEC.R.I.FS'ISOLE

Source : lemonde.fr avec l'AFP
en ligne le 19 novembre 2011



Législatives :
les députés PS évincés
balaient le soupçon d'antisémitisme






C'est un éditorial de Richard Prasquier, président du Conseil représentatif des institutions juives de France, qui a suscité le malaise, vendredi.


Un éditorial signé du président du Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF) jeudi, sur Internet, a suscité un vif malaise au sein du Parti socialiste, vendredi 18 novembre. Nommant quatre députés socialistes franciliens susceptibles d'être dépossédés de leurs circonscriptions électorales en vue des législatives, Richard Prasquier estimait : "L'effet d'affichage des noms des évincés est désastreux. Il est tentant de parler d'antisémitisme, certains l'ont déjà fait et je me garderai de les suivre. Je pense que nous n'en sommes pas là", écrivait-il.

Les noms ? Ceux des députés Serge Blisko, Tony Dreyfus, Danièle Hoffman-Rispal et Daniel Goldberg, quatre élus garants, selon M. Prasquier, "dans leur histoire assumée personnelle et familiale, d'une mémoire des persécutions et des luttes communes" et qui sont "des ponts avec la tradition socialiste" dans une "agglomération parisienne où la représentation politique juive diminue de façon progressive".

Alors que, pour le cas au moins de M. Goldberg il s'agit d'une bataille au sein du PS, le président du CRIF a fait un lien entre l'éviction de ces élus et le fait que le PS a conclu un accord électoral avec les Verts. "Cette tradition historique doit être respectée, expliquait-il, sans céder aux sirènes de la détestation d'Israël, dont malheureusement les Verts ont absurdement fait un de leurs étendards." Richard Prasquier s'inquiétait en particulier de la possible investiture d'Yves Contassot, "réputé être parmi les plus virulents des antisionistes du parti écologiste".

"UNE TELLE ANALYSE
N'A PAS LIEU D'ÊTRE"


Président de l'association Socialisme et judaïsme, membre du comité directeur du CRIF, Patrick Klugman a pris ses distances, vendredi, avec cette déclaration. "J'ai été vivement surpris par la réaction de Richard Prasquier qui, tout en récusant une lecture antisémite des choix électoraux de l'accord PS-EELV, pointe les patronymes des députés non reconduits à la faveur de cet accord", indique-t-il au Monde. "Une telle analyse, qui n'a pas lieu d'être, pointe le contraire de ce que porte et représente le Parti socialiste. Je n'imagine pas une seconde que le président du CRIF, dont je connais la hauteur de vues, pourrait ne serait-ce qu'insinuer le soupçon d'antisémitisme dans des choix politiques de cette importance. Je l'encourage à préciser sa pensée dans les meilleurs délais pour lever toute ambiguïté."

Trois des députés concernés ont également pris la parole vendredi pour dire qu'ils n'adhéraient pas au texte de M. Prasquier. "Je ne me suis jamais défini comme autre chose que comme élu de la République et accessoirement, comme enfant d'Aubervilliers et La Courneuve, où ma famille est installée depuis 1930", a ainsi indiqué Daniel Goldberg. "Chacune des quatre situations [des députés] est différente et ne relève pas, à coup sûr, d'un quelconque antisémitisme du PS", a déclaré M. Goldberg, qui perd sa circonscription au profit d'une autre élue socialiste, Elisabeth Guigou. "Je ne veux pas rentrer dans ce débat, qui va surtout favoriser les extrêmes", a-t-il ajouté.

"Je ne peux pas croire un seul instant que la dimension confessionnelle ait joué, quand même ! Je ne pourrais pas avoir ce sentiment au bout de 37 ans de parti, je n'y serais pas restée si j'avais senti de l'antisémitisme", a déclaré Danièle Hoffman-Rispal, élue dans la 6e circonscription de Paris, laissée à Cécile Duflot.

Mais elle, comme le député Serge Blisko, ont cependant fait remarquer que les propos de M. Prasquier étaient représentatifs d'un certain malaise suscité par ces quatre évictions dans la communauté juive. "Je pense que c'est un hasard, personne n'a voulu enlever de la photo ces personnes mais ça été remarqué dans la communauté" juive, a déclaré à l'AFP Mme Hoffman-Rispal, qui est "laïque mais a des origines" qu'elle "ne renie pas" et qui est par ailleurs vice-présidente du groupe d'amitié France-Israël à l'Assemblée.

DES APPELS D'ÉLECTEURS
"ÉPROUVÉS"
PAR CETTE SITUATION


"Je ne souscris pas à cette analyse, ce n'est pas très habile. C'est vrai que l'effet d'optique est marquant mais je regrette l'instrumentalisation qui en est faite", a indiqué Serge Blisko. "Je n'ai évidemment pas de lecture antisémite de cet accord mais la direction du PS aurait dû y penser", a-t-il ajouté, en soulignant cependant qu""il est évident que certains élus jouaient aussi un rôle à Paris de pont entre la communauté juive et le PS, pour notamment montrer que la gauche n'était pas nécessairement sur une ligne systématique anti-israélienne". L'élu, député de la 10e circonscription (13e et 14e arrondissements), a confié qu'il y avait "un malaise" au sein de la communauté. "J'ai eu de nombreux appels d'électeurs qui ont été éprouvés par cette situation", a-t-il confié.
Devant le début de polémique déclenchée par ses propos, Richard Prasquier est intervenu vendredi pour éviter les "malentendus". Assurant ne pas retenir "l'antisémitisme comme élément d'explication" à ces évictions, il a toutefois affirmé que "le terme d'antisémitisme a été prononcé" dans la communauté. "A aucun moment, je n'ai accusé le PS et le parti écologiste d'être antisémites", a insisté M. Prasquier, qui reconnaît qu'il y a "peut-être des ambiguïtés de compréhension" dans son texte.

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