SCANDALEUSE
ENTREL'AMBASSADEUR
D'ISRAËLETMARINELEPEN
AUXETATS-UNIS
LESRELATIONS
TROUBLESENTRE
LESJUIFSDEFRANCE
ETLEFRONTNATIONAL
EDITO
POUR EN FINIR
AVEC L’AMBIGUITE DES JUIFS
A L’EGARD DU FRONT NATIONAL
Il ne manquait que ça pour rassurer certains juifs qui, oublieux de leurs passés, s’apprêtent à faire alliance avec un parti qui leur est hostile bien qu’aujourd’hui il tente de retaper sa façade.
La rencontre entre l’Ambassadeur d’Israël à l’ONU, rien que ça, avec une « amie » qui lui veut du bien, Marine Le Pen, Président du Parti du « détail », renforce tout naturellement le camp des Juifs radicaux , extrêmistes, qui pensant pouvoir bouter les Musulmans hors de France, s’allient au Diable.
Dans sa correspondance de New-York, dans le Figaro daté du samedi 5 et dimanche 6 novembre faisant un nouveau compte-rendu sur cette rencontre aussi surprenante qu’inadmissible, même s’agissant d’un représentant d’un pays auquel sont attachés la plupart des Juifs en France, Guillaume Pérault fait savoir que pour se démarquer de son père de triste souvenir, Marine Le Pen s’efforce de rassurer cette communauté prête à lui tendre la main. « Elle a rencontré à sa demande et à titre confidentiel, quelques personnalités importantes de la communauté juive. Marine Le Pen s’est donc réjouie de sa rencontre avec le diplomate israélien, y voyant une étape importante de sa stratégie de « normalisation » et de respectabilité".
Sortie de son image de parti antisémite, Marine Le Pen pourrait alors se sentir légitime à se rendre librement à un média de la communauté juive qui lui avait été refusé, quelques mois auparavant.
Scénario catastrophe, si les responsables de la communauté institutionnelle ne s’élèvent pas, ne sifflent pas la fin de la récrée, face cette ambiguité grandissante qui s’installe dangeureusement autour des relations entre le Parti fascisant de Marine Le Pen et une partie non négiligeable de la communauté juive. Un lien qui fait frémir 66 ans après la destruction de 6 000 000 de Juifs dont plus de 70 000 jetés dans les wagons à bestiaux par la France de Pétain.
Les réactions timides de certains responsables, ou la non-réaction (Grand Rabbin de France, Président des Consistoires, FSJU, UPJF, BVNCA,…) devant ce fait accompli commis par un Ambassadeur de l’Etat d’Israël, montrent, s’il le fallait, non seulement que cette ambiguité risque peu de se lever, mais que, même sur un sujet proprement et purement interne à la politique française, la communauté juive reste inféodé à l’Etat d’Israël. Ce qui lui sera davantage reproché.
Bernard Koch
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