REVOLTES
DESPEUPLESARABES
CONTREKADHAFI
UNEEUROPE
TETANISEE
ETFRILEUSE
Source : lemonde.fr via l'AFP
L'UE hausse le ton
mais n'appelle pas
au départ de Kadhafi
Faisant preuve d'une certaine circonspection, la chef de la diplomatie européenne Catherine Ashton a prévenu dimanche 27 février que la répression de l'insurrection en Libye aurait "des conséquences" pour les dirigeants du pays, sans toutefois appeler clairement au départ de Mouammar Kadhafi.
L'Union européenne est actuellement en train de finaliser des sanctions contre le régime similaires à celles adoptées samedi par le Conseil de sécurité de l'ONU. "Je souligne la nécessité de faire en sorte que les responsables des attaques contre les civils rendent des comptes et salue la décision du Conseil de sécurité de l'ONU" de saisir le procureur à la Cour pénale internationale (CPI) au sujet de la situation dans le pays, a souligné Mme Ashton dans un communiqué.
DES CONSÉQUENCES POTENTIELLEMENT DRAMATIQUES
Dans le même temps, la Haute représentante de l'Union européenne aux affaires étrangères s'est gardée d'aller aussi loin que les Etats-unis ou la France qui ont appelé sans détour au départ immédiat du pouvoir du colonel Kadhafi, à la tête d'un régime autoritaire depuis près de 42 ans. "Je l'exhorte une fois de plus à œuvrer en vue d'une solution pacifique de la situation, qui soit acceptable pour le peuple libyen. Le peuple libyen a parlé et le colonel Kadhafi doit écouter", a-t-elle dit.
Certaines capitales européennes militent en effet encore pour la retenue à l'égard de Mouammar Kadhafi, par crainte de répercussions sur les citoyens européens encore présents en Libye ou, dans le cas de l'Italie ou de Malte, d'un afflux de réfugiés d'Afrique sur les côtes européennes en cas d'effondrement de l'Etat. L'Italie est en outre fortement dépendante des approvisionnements libyens en hydrocarbures.
"NOTRE POSITION EST CLAIRE"
Le président américain Barack Obama a estimé pour sa part que Mouammar Kadhafi avait perdu toute légitimité à la tête du pays et qu'il devait "partir maintenant". Son homologue français Nicolas Sarkozy a aussi jugé vendredi depuis Ankara que le dirigeant libyen devait "partir". "Bien sûr il est temps que le colonel Kadhafi s'en aille", a pour sa part déclaré le ministre des affaires étrangères britannique, William Hague, sur les ondes de la BBC dimanche. "La nuit dernière, j'ai signé une directive révoquant son immunité diplomatique au Royaume-Uni, mais également l'immunité diplomatique de ses fils, de sa famille, de son foyer, donc notre position sur son statut de chef d'Etat est très claire", a-t-il ajouté.
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