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Source : israelvalley.com en ligne
le 23 janvier
DIPLOMATIE :
L'ETONNANT COUAC
LORS DE LA VISITE
DE Mme ALLIOT-MARIE A GAZA.
Par
Mati Ben-Avraham
Publié le long
Tout s’est passé, vendredi dernier, comme si les services de sécurité français étaient en retard d‘une évolution, pour le moins. Comment, en effet, avoir sous-estimé la vindicte des gazouis, manipulés par le Hamas, le Jihad islamique et les inféodés à Al-Qaïda, contre toute coloration occidentale, hôpital ou pas, Centre culturel ou pas. Comment ne pas avoir mesuré l’impact des menaces, l’encontre de la France, proférées par Bin Laden, le 27 octobre 2010, et renouvelées vendredi dernier par le truchement d’Al-Jezira? Vouloir être présent là où les choses se passent est une bien belle et bonne chose, mais à tout prix ? Nonobstant les ambitions contradictoires des uns et des autres ?
Gaza n’est pas Ramallah ! C’est peut-être un truisme que de l’affirmer ainsi, mais que faire ? Le Hamas s’est emparé du pouvoir dans la bande de Gaza avec pour objectif l’instauration d’une république islamique sur l’ensemble de la Palestine mandataire, sans Israël et sans Autorité palestinienne. Celle-ci, après le chaos engendré par Yasser Arafat, s’est engagée, par pragmatisme bien compris, dans la voie tracée à Oslo, soit la mise en œuvre de la formule deux Etats pour deux peuples. Partant, la France qui non seulement soutient cette démarche au plan diplomatique, mais qui est l’un des principaux moteurs de sa concrétisation – par son aide à la mise en place de structures étatiques, ne peut être considérée qu’indésirable dans le Hamasland.
Sans omettre que la France – et c’est là son mérite – a été et demeure un ferme opposant à la maîtrise du nucléaire militaire par l’Iran. Il y a eu confusion à propos de qui a dit quoi quant à Guilad Shalit ? Allons donc. Il faut bien une mèche pour allumer une charge. Et celle-ci est là, et bien là. Tout comme au Liban, où l’on ne peut soutenir Saad Hariri et privilégier un jeu démocratique faussé par avance par ceux dont la démocratie n’est pas la tasse de thé.
Un dernier mot. Dans l’interview accordée à la Fondation France-Israël, Mme Alliot-Marie met en avant l’action culturelle menée par la France, en tant que vecteur de la paix. N’est-ce-pas se bercer d’illusions ? Où sont, par exemple, les passerelles entre les Centres culturels français situés l’un dans la partie occidentale et l’autre dans la partie orientale de Jérusalem ? Sans aborder ici les échanges entre les deux et l’Institut français à Tel-Aviv ?
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