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Secrétariat
du Conseil national
de la Résistance iranienne
Mme Radjavi alerte la communauté internationale sur le danger de nouvelles exécutions de prisonniers politiques en Iran
Dans des lettres adressées au Secrétaire général de l’ONU, au président des Etats-Unis et aux dirigeants de l’UE, Maryam Radjavi, présidente élue de la Résistance iranienne, met en garde contre de nouvelles exécutions politiques en Iran. Le régime des mollahs, écrit-elle, excédé par le vaste soutien national et international aux droits des résidents d’Achraf, frappé par une crise
économique et sociale profonde, déchiré par des hostilités internes et effrayé par la montée des protestations populaires, envisage d’exécuter davantage de prisonniers politiques, en particulier parmi les parents d’Achrafiens.
Un grand nombre de ces proches ont été arrêtés et certains comme Mme Elmira Vazehan, 48 ans, Jafar Kazemi, 47 ans, Mohsen Daneshpour Moghadam, 67ans et son fils Ahmad, Javad Lari, 55ans, ainsi que Mohamad-Ali Haj-Aghaï, 62 ans, ont été condamnés à la peine capitale.
Madame Radjavi ajoute dans sa lettre : La communauté internationale est confrontée à une épreuve cruciale. Le silence et l’absence de position internationale correcte n’a fait qu’encourager ce régime à torturer, exécuter et tuer. La communauté internationale, précise-t-elle, en particulier
le Conseil de Sécurité de l’ONU, les Etats-Unis et l’UE doivent condamner fermement ces crimes, en raison des violations aggravées des droits de l’homme en Iran et des exécutions arbitraires. Ils doivent prendre des mesures pratiques urgentes contre ce régime.
Par ailleurs, les forces répressives refusent toujours de restituer à la famille quatre jours après son exécution, le corps d’Ali Saremi, de l’organisation des Moudjahidines du peuple d’Iran, pour son enterrement. Les agents de renseignement ne cessent de menacer la famille pour qu’elle
n’organise pas de funérailles. Ils ont encerclé le domicile familial pour empêcher les visites et tout rassemblement devant la maison.
Pendant ce temps, de nombreux groupes de détenus à Gohardacht et Evine ont réussi à tenir des cérémonies en hommage à Ali Saremi, qui incarnait un symbole et un modèle. En représailles, les prisonniers de la section 3 de Gohardacht ont été privés de promenade. Mansour Ossanlou, président du syndicat des chauffeurs de bus a été convoqué aux services de renseignement de la prison où on l’a menacé d’ouvrir un nouveau dossier contre lui.
Le 31 décembre 2010
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