REVUES
DESCIENCE
Source : israelvalley.com
d'après le site marocain lexpression
en ligne le 7 décembre
En nombre de publications
par million d’habitants,
Israël se situe à 1459 !
Les pays musulmans sont à 38,8.
La moyenne mondiale étant à 147,82.
En termes de nombre de publications par million d’habitants, les pays musulmans se situent à 38,74 et les pays arabes à 41,23; la moyenne mondiale étant à 147,82. A titre indicatif, la performance de la Suisse est de 2388,95, d’Israël de 1459,28, du Canada de 1323,37, des Etats-Unis de 1022,75, de la Corée du Sud de 682,94, du Japon de 585,70 et du Brésil de 139,31. La Turquie avec 243,66 publications par million d’habitants et l’Iran avec 150,47 se situent au-dessus de la moyenne mondiale de 147,82.
Ce qui est également le cas pour les pays arabes suivants: Emirats arabes unis (147,2), Qatar (152,2), Jordanie (157,1), Tunisie (196,2) et Koweït (222,5). Ceci dit, les seuils les plus élevés atteints par les pays musulmans indiquent clairement qu’ils demeurent modestes et encore très éloignés de ceux réalisés par les pays les plus avancés dans le monde. Ainsi, un document de la Banque islamique de développement établissait, en 2008, le lucide constat suivant: «Les 57 pays à population majoritairement musulmane ont sensiblement 23% de la population mondiale, mais moins d’1% des scientifiques qui produisent moins de 5% de la science et font à peine 0,1% des découvertes originales mondiales liées à la recherche chaque année.»
Dans un autre document de la BID, la première phrase est la suivante: «Les deux problèmes les plus importants auxquels doivent, à l’heure actuelle, faire face les pays musulmans sont: la mondialisation et l’émergence de l’économie basée sur la connaissance.»
Mais, par-delà la seule dimension économique, le défi pour toutes les sociétés musulmanes – en dernière analyse, de nature ontologique – est de démontrer leurs capacités effectives à se transformer en des espaces favorables à l’épanouissement de la créativité humaine, comme condition indispensable de toute production scientifique significative.
Dans cette perspective, les sociétés musulmanes devront nécessairement mener un immense et courageux effort collectif d’introspection afin, d’une part, de clairement établir les raisons, nécessairement internes – excluant donc les éternelles recherches de boucs émissaires – qui les ont conduites aux impasses actuelles et, d’autre part, tout aussi clairement, de définir les nouvelles politiques qui leur permettront de participer activement à la production de connaissances, biens et services qui, chaque jour un peu plus, bouleversent notre monde.
De ce point de vue, une reformulation complète des problématiques culturelles actuellement dominantes, apparaît comme un passage obligé dans lequel le problème majeur qui se posera, est incontestablement, celui d’un effort totalement renouvelé de (re)lecture de tout le patrimoine intellectuel islamique. L’effort à conduire devra aller dans le sens d’un dépassement des approches réductrices qui, aujourd’hui, prévalent et qui, fondamentalement, reposent sur deux postulats de base, profondément liés entre eux et procédant de dichotomies simplificatrices.
Source:
http://www.lexpressiondz.com/article/8/2010-12-06/83494.html
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