"LES MUSULMANS ET LE SEXE" de NADER ALAMI Editions GUMUS

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Recueil de Poésie en Hommage à Jenny Alpha

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Couv "LES PLEURS DU MÂLE" Recueil de Slams d'Aimé Nouma Ed Universlam

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CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions

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Sortie en librairie début mai 2013

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE
de GISELE SARFATI Editions PLUMES et CERFS-VOLANTS

vendredi, décembre 10, 2010

LAMEMOIRE
JUIVE
DARAFAT
Source : l'excellente newsletter

de djforum via le Matin dimanche
en ligne le 7 décembre



Le conseiller juif d’Arafat
publie ses Mémoires.



"La fin d’Israël en tant qu’Etat juif est programmée ! C’est arithmétique : les Israéliens arabes font plus d’enfants que les Israéliens juifs." Non, ce n’est pas la énième sortie provocatrice d’un dignitaire iranien, ni celle un activiste propalestinien. C’est un économiste juif qui vient de parler. Pas n’importe lequel, puisque Gabriel Banon fut conseiller de Yasser Arafat.

Oui, vous avez bien lu, le leader de la libération palestinienne s’était entouré de proches collaborateurs juifs. Et cet homme de l’ombre vient de sortir « Le partage de la mémoire », un livre où il résume dix ans de travail aux côtés de Yasser Arafat, depuis son engagement en 1994, après l’échec des premiers Accords d’Oslo, jusqu’à sa mort en 2004.

Gabriel Banon a accompagné le leader palestinen de 1994 jusqu’à sa mort en 2004

Ami notamment de Henry Kissinger et de l’ancien président Gerald Ford, négociateur en Iran en 1979 pour un organisme étatique français – il a tissé des liens très forts avec certains ayatollahs –, l’industriel Gabriel Banon fut également membre du Conseil de sécurité économique de la Fédération russe, sous la présidence de Vladimir Poutine. Mais, de ce dernier épisode, on n’entendra rien. Car « un bon conseiller ne doit jamais parler d’un client encore en vie ».

Ce petit homme qui partage sa vie entre le Maroc, Paris et la Suisse est aujourd’hui, entre autres, le secrétaire du groupe de travail israélo-palestinien de Caux. Son livre est une porte d’entrée dans le monde souvent trouble et mystérieux des conseillers de chefs d’Etat. Avec quelques anecdotes, comme cette encre rouge dont se servait Arafat pour signer un ordre bancaire valable – en opposition avec l’encre noire destinée à signer des ordres sans valeur –, et quelques documents inédits. On découvre aussi de l’intérieur l’interminable processus de paix avec, latente, cette déception de l’auteur de ne pas avoir mieux contribué à le mener à bien.

« On ne quitte pas Arafat ! » « J’étais convaincu que la réussite du processus de paix passait par le développement économique des Palestiniens. J’ai toujours dit à Arafat qu’il fallait donner aux Palestiniens quelque chose à perdre. » A en croire Gabriel Banon, Yasser Arafat n’avait qu’un seul gros défaut, il était très mal entouré. « Non, il n’était pas corrompu ! Mais la corruption était partout autour de lui. Très manipulateur, considérant que tout le monde pouvait être acheté, il lui fallait toujours de grosses sommes d’argent hors circuit à disposition. »

Oui, il a voulu quitter son poste, en 2002, indigné lorsque le monde découvre que c’est bien Arafat qui a signé l’ordre de mission du bateau transportant 50 tonnes d’armement, arraisonné par l’armée israélienne. Mais le leader charismatique le retient. « Il m’a dit : « On ne quitte pas Arafat ! »

Etre Juif, ça n’a jamais créé de problèmes ? « On lui a fait de faux procès sur ses rapports avec les Juifs. Lorsqu’il en parlait, il citait ses « cousins ». Je pense qu’il vouait une admiration inavouée pour ce que les Israéliens ont été capables de faire. Moi, je suis plus critique, parce que je suis concerné et inquiet. »




* Gabriel Banon,
« Le partage de la mémoire »,
Ed. Séguier

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