ISRAËL
REVOLUTION
CINEMATHOGRAPHIQUE
Source : israelvalley.com via le site
des Inrocks en ligne le 18 décembre
Des chercheurs israéliens
se lancent dans le cinéma interactif.
Objectif : Offrir au spectateur
la possibilité d'intervenir sur un film
et d'en modifier l'intrigue.
Les Inrocks : "Et si vous pouviez modifier le cours d’un film? Les chercheurs en cinématographie se lancent dans le cinéma interactif, qui offrira au spectateur la possibilité d’intervenir sur un film et d’en modifier l’intrigue. Si le principe du film à scénarios multiples existait déjà au cinéma, jusque là, il ne faisait pas intervenir le spectateur. Qui n’a jamais rêvé de changer le cours d’un film ou de voir à l’écran une autre fin que celle que le réalisateur choisit ? La frustration ou la déception que certains longs métrages nous inspirent quant au déroulé de leurs intrigues pourraient bien se voir anéanties grâce à la technique de Ben Shaul développée par les chercheurs de l’Université de Tel Aviv.
Cette innovation technologique permettrait au spectateur de décider du déroulé du film tout en le regardant, une interaction qui donnerait la possibilité, par exemple, de transformer une fin heureuse en une fin tragique. “Ce procédé peut changer la façon dont les gens consomment les médias et la publicité”, explique le professeur Ben Shaul, diplômé d’études cinématographiques à l’Université de New York, dans une interview au Journal Sentinel.
Pour illustrer ce procédé, Ben Shaul et ses collaborateurs ont réalisé un film pilote interactif : Turbulence. Il raconte les retrouvailles de trois amis israëliens, Edi, Sol et Rona, séparés pendant vingt ans après une manifestation contre la guerre du Liban. Un heureux hasard les fera se rencontrer dans Manhattan, ravivant la flamme entre deux des personnages.
Comment l’histoire finit-elle ? C’est au spectateur d’en décider. Le public peut en effet changer le cours de l’histoire grâce à une lueur irisée apparaissant à l’écran à des moments clés de l’intrigue et sur laquelle on peut appuyer. La durée du film peut aller de 83 minutes à deux heures selon les interventions des spectateurs. Ceux-ci peuvent aussi revenir en arrière pour voir ce qui se serait passé s’ils avaient fait un choix différent.
Projeté en septembre au festival du film et de la vidéo de Berkeley en Californie, Turbulence a remporté un prix pour son innovation technologique. Le film peut se regarder sur un écran normal ou un écran tactile comme celui de l’iPad.
Le procédé du scénario multiple a déjà été utilisé au cinéma, mais sans interactivité. En 1997, Pile et face de Peter Howitt montrait au spectateur deux “mondes possibles”. Le film raconte l’histoire d’Helen qui, après s’être fait licencier, prend le métro pour rentrer chez elle. Mais la jeune femme se fait agresser, rate le métro in extremis et se retrouve aux urgences. Et si Helen étais montée dans la rame ? Le réalisateur alterne les deux scénarios, permettant au spectateur de suivre les deux destins en parallèle."
ISRAELVALLEY DESK
UN ARTICLE DE LISA ASCOLI
Qui n’a jamais rêvé d’intervenir dans l’action d’un long-métrage et décider ainsi de la tournure de l’histoire ? Ce rêve devrait devenir réalité d’ici peu grâce au Pr. Ben-Shaul, enseignant à l’Université de Tel Aviv, frustré de se voir imposer depuis toujours des dénouements auxquels il n’adhère pas forcément. Pour y remédier, il a mis en place une idée révolutionnaire permettant de transformer le spectateur en réalisateur.
Ben-Shaul n’est pas un technicien – il donne des cours en études d’audiovisuel à l’Université de Tel Aviv et a écrit plusieurs livres dont Mythical Expressions of Siege in Israeli Films and Hyper-Narrative Interactive Cinema: Problems and Solution. Pour créer son film interactif, il s’est donc associé à Guy Avneyon qui a construit un éditeur vidéo sophistiqué et un lecteur autonome qui attendent d’être brevetés.
Sa société, Turbulence, (qui est aussi le nom du film interactif de Ben-Shaul) est actuellement en quête d’investisseurs. Quant à son film Turbulence, il s’agit d’un thriller de 83 minutes dont le spectateur contrôle le point de départ : trois amis se rencontrent par hasard à New York 20 ans après avoir participé à une manifestation en Israël au cours de laquelle ils ont été arrêtés. À l’époque, la police les a montés les uns contre les autres, ce qui les a conduits à des accusations de trahison. Inévitablement, une histoire d’amour est aussi ravivée.
L’intervention du spectateur se fait comme suit : Des «points» s’allument lorsqu’il peut faire un choix. À un moment donné, par exemple, l’un des Israéliens écrit un message à son amant sur son téléphone portable. Le spectateur peut cliquer sur “envoyer” ou “annuler”. Si le spectateur hésite trop longtemps, l’action se poursuit selon un parcours narratif pré-déterminé.
Alors que les spectateurs font des choix tout au long de l’expérience de visionnage, le film revient régulièrement au récit principal. Cela signifie que les écrivains n’ont pas à créer 10 scripts entièrement différents (bien que dans Turbulence il y ait plusieurs fins alternatives).
Nitzan Ben-Shaul est persuadé que l’interactivité n’est pas à prendre à la légère – comme les premières tentatives de 3D dans les années 1950 et 1960. Turbulence peut actuellement être visionné sur un Mac ou un PC mais le professeur mise d’avantage sur l’IPAD, qui est l’outil idéal du fait de son écran tactile.—
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