"LES MUSULMANS ET LE SEXE" de NADER ALAMI Editions GUMUS

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Recueil de Poésie en Hommage à Jenny Alpha

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Couv "LES PLEURS DU MÂLE" Recueil de Slams d'Aimé Nouma Ed Universlam

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CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions

CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions
Sortie en librairie début mai 2013

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE
de GISELE SARFATI Editions PLUMES et CERFS-VOLANTS

mercredi, novembre 10, 2010

LAPAUVRETE
ENNETPROGRESSION
ENISRAËL

Source : israelvalley.com en ligne
le 10 novembre



LA PAUVRETÉ EST REPARTIE
À LA HAUSSE EN 2009 :

1,77 million d'Israéliens vivent dans la pauvreté, soit 25% de la population totale. Le nombre d'Israéliens pauvres a augmenté de 7,5% en un an.


La crise économique de 2009 n’a pas épargné les Israéliens les plus démunis: c’est ce que révèle le nouveau rapport que la Sécurité sociale israélienne, le Bitouah Leoumi, publie aujourd’hui. Après s’être stabilisée en 2008, la pauvreté s’est aggravée en 2009: dorénavant, on compte 1 774 800 Israéliens qui vivent en dessous du seuil de la pauvreté, soit 25% de la population israélienne. Ce sont 124.000 Israéliens supplémentaires qui sont tombés en dessous de la ligne de la pauvreté dans le courant de 2009; autrement dit, il s’agit d’une augmentation de 7.5% du nombre de pauvres en un an.

Même aggravation si on considère les familles pauvres: elles étaient 435.100 en 2009, soit 20,5% des familles israéliennes, contre 19,9% en 2008. Mais c’est parmi les enfants que le rapport de la Sécu révèle une progression particulièrement forte du taux de pauvreté: 36,3% des enfants étaient pauvres en 2009, contre 34,0% en 2008. Autrement dit, ce sont 850.300 enfants israéliens qui vivent encore en dessous du seuil de la pauvreté, soit 8,5% de plus en un an.


La crise mondiale est passée par là

Après une période de stabilité, la pauvreté est donc repartie à la hausse en 2009. Les experts de la sécurité sociale israélienne expliquent cette aggravation par la crise économique mondiale: « 2009 s’est caractérisé par une récession qui a fait suite à la crise économique mondiale et qui s’est répercutée sur l’économie israélienne à la fin de 2008 ».

En effet, les résultats économiques de 2009 n’ont pas été encourageants: le niveau de vie général a augmenté d’un petit 0,8%, mais le taux de chômage en Israël a rebondi à 7,6% (contre 6,1% en 2008) et le salaire réel a baissé de 2,8%. Autant de raisons qui ont laissé nombre d’Israéliens sans emploi, ou avec un revenu qui ne leur permet pas de subvenir correctement aux besoins de leur famille.

En Israël comme dans les autres pays occidentaux, la ligne de pauvreté est une notion relative: elle est équivalente à la moitié du revenu médian du pays. En 2009, elle était fixée à 2.268 shekels pour une personne qui vit seule (415 euros), ou à 3.629 shekels (665 euros) pour un couple. Pour une famille de cinq personnes, la ligne de pauvreté était de 6.805 shekels (1.240 euros) en 2009.


Les plus pauvres:
les Juifs ultraorthodoxes et les Arabes

La pauvreté reste particulièrement forte parmi les Juifs ultraorthodoxes (56,9% d’entre eux sont pauvres) et les Arabes israéliens (53,5% d’entre eux sont pauvres). Le nombre d’enfants dans la famille est souvent un facteur aggravant de la pauvreté: en 2009, 59,9% des familles de plus de 4 enfants étaient pauvres. Parmi les familles monoparentales aussi, le taux de pauvreté est largement supérieur à la moyenne nationale (32,3% d’entre elles sont pauvres). En revanche, la pauvreté a légèrement reculé parmi les personnes âgées: 20,1% d’entre elles étaient pauvres en 2009 contre 22,7% en 2008.

Quant au phénomène des « travailleurs pauvres », il reste encore très présent sur le marché du travail israélien et il va même en se développant: en 2009, 49% des familles pauvres ont, au moins, un de leurs membres qui travaille (contre 46% en 2008). Autrement dit, près d’une famille pauvre sur deux travaille, mais elle perçoit un revenu inférieur au seuil de la pauvreté: le travail garantit de moins en moins de sortir de la pauvreté.


Une inégale répartition des revenus

Le rapport de la Sécurité sociale fait remarquer que la pauvreté n’est pas le seul mal de la société israélienne: les inégalités de revenu aussi sont particulièrement graves en Israël. Tous les indicateurs montrent que les inégalités dans la répartition du revenu ont augmenté de 5,8% entre 2002 et 2009. Explication des économistes: les allocations de la sécurité sociale ne jouent plus leur rôle de redistribution pour éviter aux Israéliens les plus démunis de sombrer dans la pauvreté. En 2009, les aides sociales « sauvaient » 26,2% des Israéliens de la pauvreté, contre 27,7% en 2008 et 40% en 2002.

En comparaison internationale, Israël reste en tête du classement des pays occidentaux pour le taux de pauvreté. Le rapport fait remarquer que le taux de pauvreté en Israël est deux fois plus élevé que la moyenne des pays de l’OCDE. Israël dépasse même les Etats-Unis (17% de pauvres) et le Mexique (18% de pauvres) qui sont pourtant considérés comme les pays de l’OCDE présentant la plus forte proportion de pauvres.—

Jacques Bendelac (Jérusalem)

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