CEBOYCOTTDISRAËL
ENCONTRADICTION
AVECLESPRITDEPAIX
Source : lemonde.fr en ligne le 2 octobre
Le boycott d'Israël
a-t-il un sens ?
La campagne pour le boycott d'Israël ne faiblit pas. Ses défenseurs ont vu dans la décision de la Cour Européenne des Droits de l'Homme une source de légitimation qui rappelle le boycott de l'Afrique du Sud, symbole d'Apartheid. Pour la CEDH, la déclaration du Maire de Seclin en faveur du boycott des produits israéliens en réaction à ce qui se passait à Gaza, ne constituait pas une violation du droit à la liberté d'expression, rappelle Etienne Tête. Ivar Ekeland, Annick Coupé, Nahla Chahal et Michèle Sibony, le boycott n'est pas illégitime, quand l'ONU ne parvient à faire appliquer ses résolutions par Israël, construire une démarche par le bas n'est pas infondée. Plusieurs partis de gauche s'en sont emparés. Or, comme le rappelle Eric Marty, la gauche n'a rien à voir avec un boycott qui est essentiellement l'otage de mouvements pour qui le mot "émancipation", le mot "liberté", le mot "égalité" sont des mots bannis.
Ce boycott est en fait une arme indigne, lancent plusieurs personnalités politiques et intellectuelles co-signataires d'un appel. Il faudrait plutôt écouter les Israéliens les plus pacifistes et ouverts au dialogue, insiste Salah Guemriche. Question ultra-sensible donc, où le moindre geste peut être de nature à exacerber la situation plutôt que d'encourager un dialogue constructif. Et Jane Fonda peut en témoigner, elle qui a signé un texte en faveur du boycott des films israéliens en 2009 au Canada, avant d'apporter des précisions et faire preuves de nuances.
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